À découvrir à partir du jeudi 22 janvier jusqu’au vendredi 6 mars à Samba Résille :

Et si la ville révélait enfin ce qu’elle cache ?

Avec l’exposition Architexture, mêlant peintures et photographies, Clément Séguy (alias Bêtement Plastic) nous entraîne au cœur des traces, des cicatrices et des matières qui façonnent notre quotidien sans que nous les regardions vraiment.

Diplômé en design graphique et travaillant à Toulouse en tant que graphiste, Bêtement Plastic explore l’univers pictural depuis plus de 15 ans, notamment à travers le graffiti et la photographie. Profondément inspiré par le concept de mouvement, ses peintures sont comme des photographies en pose longue, des instantanés figés d’un flux en perpétuelle évolution dans style plus abstrait, où la peinture devient un véritable vecteur d’émotion.

Architexture propose un regard croisé entre photographie, peinture et édition, pour interroger notre rapport à la ville, à ses formes, à ses cicatrices. Cette exposition est une exploration de l’architecture urbaine, à travers le prisme de la matière, de la trace et du détail. L’exposition met en lumière ce qui échappe au regard pressé : fissures dans le béton, tags effacés, tôles rouillées, empreintes humaines à peine perceptibles. L’ensemble crée un dialogue entre le monumental et le fragment, entre la structure globale et ses micro-récits inscrits dans la matière.

À la croisée de la photographie et de la peinture abstraite, dans un contexte d’urbanisme contemporain dominé par le contrôle des flux, la normalisation des espaces publics et l’aseptisation des formes, Architexture se positionne comme une tentative de résistance poétique. Il s’agit de remarquer, de valoriser, voire de sublimer ce que la ville tente de faire disparaître : les marques de vie, les irrégularités, les interventions anonymes et spontanées. Autant de signes qui témoignent d’une activité humaine organique, non maîtrisée, persistante, une mémoire vivante inscrite dans les murs.

Architexture invite ainsi à ralentir, à prêter attention, à renouer avec une lecture sensible des paysages urbains. Une invitation à regarder autrement ce qui nous entoure, à retrouver la richesse de ce qui semble insignifiant, mais qui pourtant nous façonne.

Rendez-vous au vernissage le jeudi 22 janvier à 18h30 !

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