Consortium Erasmus+

Samba Résille coordonne un consortium d’organisations du secteur de l’éducation des adultes dans le cadre du programme Erasmus+. Elle est ainsi détentrice d’une accréditation Erasmus+ dans le secteur de l’éducation des adultes en tant que coordinatrice de ce consortium ; une accréditation qui couvre la période allant de 2021 à 2027.

Avoir une accréditation garantit des financements de mobilités européennes sur la période 2021-2027 ; des financements demandés chaque année par Samba Résille pour l’ensemble des besoins du Consortium, et donc de ses membres.

Le consortium est composé de 10 organisations :
Le COCU (Comité d’Organisation du Carnaval Unifié) (31), La Maison du Vélo de Toulouse, Tia Paula (31), Bajo El Mar (31), Be Art Toulouse (31), Contre Chant (31), Ensemble A bout de souffle (31), IDC – Initiative Développement Citoyen (11) et Le Polymorphe (13) et Samba Résille.

Faire partie du consortium signifie que ses membres :
– Partagent des valeurs.
– Poursuivent des objectifs communs.
– Veulent utiliser les possibilités de mobilité en Europe offertes par Erasmus+ pour améliorer leurs actions locales.

Le projet européen de Samba Résille  » Projets de mobilité accrédités pour les apprenants et le personnel de l’éducation des adultes  » a reçu le label « Bonne pratique » en raison d’une mise en œuvre et de résultats de haute qualité par  l’Agence Erasmus+ France / Éducation Formation

LES MEMBRES DU CONSORTIUM

INTER
EL COCU
Tia paula
parte
idclogo
beart
bajo
a-bout-de-souffle
avatarlepolymorphepetit
contre chant

Les objectifs du Consortium

Objectif 1 : Élargir son audience et associer de nouveaux acteurs pour continuer de faire vivre une gouvernance partagée et ouverte à tous
Cet objectif est relié au défi d’élargir la diversité des audiences en termes d’âge, de profils sociaux et/ou d’expériences. Cet impératif partagé entre tous les membres et qui s’impose à toute organisation associative afin qu’elle puisse assurer sa pérennité et sa longévité, s’inscrit dans une logique de construction de parcours d’apprentissages suffisamment inclusifs pour susciter en chacun la motivation de poursuivre son apprentissage et de mettre à disposition d’autres ses propres acquis.
Dans une logique de « leadership de transition », il s’agit de faire monter en compétences de nouvelles personnes susceptibles de s’investir dans le développement d’activités et qu’à leur tour, elles deviennent référentes en charge d’une action d’animation, de formation, de pilotage d’action ou encore de participation aux décisions stratégiques.
Il s’agit ainsi de renouveler les équipes d’acteurs clés impliqués dans la mise en œuvre des projets associatifs des organisations membres du Consortium.

Objectif 2 : Accroître les accompagnements dans les apprentissages et diversifier l’offre d’activités de formation
Cet objectif est relié au défi :
– d’acquisition des compétences techniques et technologiques par les personnels bénévoles et salariés qui permettent une mutation vers le numérique des apprentissages et des enseignements
– de développement de ressources d’apprentissages mise en ligne
– de développement de l’audience par l’apprentissage en ligne

Il s’agit ainsi de permettre aux organisations membres du Consortium d’adapter leurs contenus pédagogiques et leurs modes de transmissions des ressources aux nouvelles opportunités qu’offrent le numérique que ce soit en termes d’élargissement d’audience au-delà du public captif local ou régional, de la mise en place de classes virtuelles mixtes avec des partenaires européens ou internationaux ou encore d’espaces partagés de ressources pédagogiques dans le cadre de réseaux européens d’apprentissages dans le domaine de l’éducation des adultes.
Cet objectif vient appuyer le besoin « d’apprivoiser » le numérique comme canal pour apprendre et enseigner.

Objectif 3 : Réduire les coûts de production grâce à une stratégie raisonnée de consommation qui s’appuie sur des circuits courts, le recyclage et le développement des modes de déplacements doux.
Cet objectif est lié au défi de diminuer les coûts de production et de restructurer les modèles économiques des organisations membres du Consortium en proposant des solutions concrètes qui s’inscrivent dans un respect de l’environnement et dans le développement durable.
Des avancées sont recherchées sur des comportements vertueux et de nouveaux réflexes à acquérir plus respectueux de l’environnement et soucieux d’économie dans la consommation de matières premières utiles aux productions créées.
L’enjeu est que le personnel du Consortium puisse acquérir des compétences dans de nouveaux processus de production à base de recyclage qui soient aussi performants que ceux existants d’un point de vue technique, esthétique et sécurité des personnes lors d’espaces de démultiplication des apprentissages, en ligne ou en présentiel, favorables à l’éducation aux modes doux de transports ou encore la construction de chars de carnavals sans utilisation de camions à moteurs par exemple.

Objectif 4 : Créer des écosystèmes favorables à l’inclusion, l’implication et au vivre ensemble, en créant et en développant des situations de coopération interculturelles locales, européennes et internationales
Cet objectif est lié au défi de faire vivre la diversité culturelle, que ce soit au niveau local, européen ou international, par l’accroissement des opportunités de coopérations et d’échanges interculturels, l’inscription dans des réseaux européens et l’acquisition de compétences clés, sociales et transversales.
Cet objectif vise ainsi à :
– accroître la diversité des profils des apprenants et personnels en lien avec l’objectif 1
– créer des synergies coopératives locales, européennes et internationales en lien avec l’objectif 2
– faciliter l’implication de chacun dans la formation non formelle y compris en passant du statut d’apprenant membre du personnel
– accroître les opportunités de coopérations interculturelles sources d’inclusion et de bien-être personnel et/ou professionnel, localement ou au niveau européen, y compris dans le cadre de mobilités apprenantes physiques ou virtuelles
– créer des écosystèmes de diversité culturelle favorables à l’inclusion et à la cohésion sociale

La Maison du vélo Toulouse-Occitanie est une association dont le but est de promouvoir un usage régulier de la bicyclette comme une solution de déplacement durable, économique et saine. Dans ce sens, elle a rénové et gère actuellement des espaces de promotion liés à la thématique d’une mobilité active, en l’occurrence la bicyclette.
Son objectif est de favoriser l’essor des déplacements à vélo en proposant de multiples services : conseils en mobilité, vélo-école, animations et événements, formation, atelier participatif de réparation, location, centre de ressources.

La Maison du Vélo regroupe en son sein plus de 2000 adhérent·es dont 12 membres actifs au conseil d’administration. Une vingtaine de bénévoles accompagnent régulièrement les activités de l’atelier participatif, la vélo-école et les animations. De plus, une équipe de 23 salarié·es composée de conseiller·ères en mobilité, des éducateur·trices, des animateur·rices, des mécaniciens, des chargé·es de mission, œuvre au quotidien pour faire vivre l’objet de la structure et développer de nombreux projets et activités.

Située en face de la gare Matabiau à Toulouse, dans une maison éclusière des Voies Navigables de France, la Maison du Vélo est également un lieu d’accueil, de rencontres, d’échanges, de création pour de nombreux collectifs. Régulièrement, elle est le théâtre d’initiatives citoyennes engagées dans le développement durable, l’entreprenariat solidaire, la défense de
l’environnement, l’éducation populaire, les droits des femmes, un espace d’expression pour les diversités.

Créée en 2005 à l’initiative d’un collectif composé du CREPI, de Movimento et de Deux Pieds Deux Roues (Association vélo), le projet a pu voir le jour grâce au concours de plusieurs partenaires. Toutes ces structures ont contribué à l’éclosion de ce projet et sont aujourd’hui pour la plupart toujours à ses côtés.

Le COCU, Comité d’Organisation du Carnaval Unifié est une association Loi 1901. Elle est constituée par un collectif d’acteurs et de citoyens toulousains : associations estudiantines, culturelles, carnavals de quartier et communautaires, individus passionnés par le carnaval.
Cette association est régénérée en 2011 du désir collectif de reconstruire un grand carnaval à Toulouse, absent depuis plus de 20 ans. Elle a pour vocation d’organiser un carnaval à dimension de la ville afin que chaque Toulousain puisse s’associer à cet événement.

Le COCU associe tous les ans ses 1000 bénévoles dans la mise en œuvre de son projet, et leur permet de participer à faire perdurer des traditions carnavalesques, en les remettant au goût du jour, mais surtout en proposant que ses festivités soient pensées et mises en œuvre par le plus grand nombre.

Le COCU est une plate-forme d’échanges de savoirs et savoir-faire, où se croisent des compétences et se transmettent des connaissances, en vue d’une réalisation commune. Plus qu’une structure organisatrice de manifestations festives, le COCU est un espace où se croisent et se mutualisent les transferts de compétences, et où sont valorisés les acquis par des réalisations individuelles et collectives, et que l’on donne à voir en public. Un projet d’inclusion sociale de femmes et d’hommes, d’horizons
divers, qui organise des temps partagés propices à la créativité artistique, et qui donne envie à ses membres d’apprendre à apprendre.

Le COCU est une association qui a une place importante dans le paysage culturel régional de part la place qu’occupe désormais le Carnaval, un grand événement de Toulouse, mais également du fait de fédérer et de former tous les ans de nombreux participants, pour qu’ils puissent agir en tant qu’acteurs culturels, professionnels et amateurs avertis.

Le COCU mobilise des compétences artistiques, d’organisation, de logistique et de management à la hauteur de l’ambition qu’il s’est fixé, de construire un carnaval qui puisse devenir le plus important en Europe. Il s’est associé dès le départ les compétences adéquates, notamment de Samba Résille, partenaire fondateur, qui a une expérience dans l’internationalisation et la mise en
réseau en Europe, et bénéficie ainsi de transferts de bonnes pratiques et d’outils, pour atteindre ses objectifs de mobilisation large et de développement d’une stratégie à l’échelon européen, et s’est associé également des professionnels reconnus pour leur expertise dans leur domaine d’action.

Samba Résille, Coordinatrice du Consortium, est une organisation culturelle née en 1992 à Toulouse du désir de partager en toute diversité un projet associatif qui permette à chacun de se construire en tant que citoyen dans une démarche d’apprentissage expérientiel autour de pratiques créatives et en créant les espaces propices à cette construction.
Elle capitalise 30 ans d’expériences qui, aujourd’hui, lui confèrent le rôle de « plateforme artistique et sociale » visant l’épanouissement personnel et/ou la qualification professionnelle des individus qu’elle accompagne. Elle propose des espaces d’expérimentations et d’études-actions dont les visées d’acquisition de savoirs, connaissances, expériences et relations sociales renouvelées, trouvent des réponses dans les actions artistiques, éducatives et culturelles menées dans et hors les murs et dans son espace de formation non formelle et d’informations ressources, la plateforme créative européenne.

Elle a construit des partenariats institutionnels qui durent depuis 30 ans avec les collectivités locales, Mairie de Toulouse, Conseil Départemental de la Haute-Garonne, Conseil Régional d’Occitanie, ainsi que des services d’État, dont la Direction Régionale des Affaires Culturelles, et la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale, et a mené de nombreux projets en partenariat à l’échelon européen et international.
Les domaines d’actions de Samba Résille relèvent de l’animation et de la médiation artistique et culturelle, de la programmation musicale et d’expositions, de l’accompagnement de projets, de l’enseignement de la musique brésilienne, de la construction de décors mobiles pour le spectacle vivant and de l’organisation de manifestations artistiques d’envergures régionales et
internationales. Son expertise est organisée autour de trois pôles de compétences artistiques, pédagogiques et managériales, et son projet associatif cible un large public. Structure ressource pour le secteur culturel et éducatif, elle déploie des outils, des pratiques et des compétences, en s’engageant durablement dans la formation non formelle.

Samba Résille est composée de 350 adhérents. Elle est dirigée par un Conseil d’Administration de 15 personnes, qui s’appuie sur une trentaine de chefs de projets, une vingtaine de techniciens, une vingtaine d’animateurs et une trentaine de formateurs. Elle emploie 6 personnes à temps plein pour le pilotage des actions. Les bénéficiaires directs des actions qu’elle met en place dans leur globalité sont en moyenne tous les ans de 10 000 personnes et de 150 000 bénéficiaires indirects.

La typologie de ses membres est diverse : des personnes en poste ou sans emploi, hautement qualifiées ou sans qualification, séniors ou jeune public, primo-arrivants, valides ou en situation de handicap sensoriel et/ou mental. Les membres qui sont dans des situations d’exclusion sociale et/ou de précarité, font l’objet d’un accompagnement renforcé qui favorise la consolidation de
leur parcours personnel et professionnel, en renforçant leurs capacités d’apprentissage et leur désir d’apprendre tout au long de la vie. Ils constituent notre public cible prioritaire.
La relation entre Samba Résille et les publics se définit comme un accompagnement souple dans le rythme et le temps qui permet d’explorer différents modes de transmission des savoirs dans l’objectif de :

Favoriser l’expression et la curiosité, l’écoute et l’esprit critique,

Développer les capacités techniques et la communication,

Aider à maîtriser l’environnement social et professionnel,

Encourager la pratique collective et solidaire,

Permettre l’initiative artistique et l’entreprenariat

Tia-Paula est une association humanitaire qui fédère depuis l’an 2009 des administrateurs et des animateurs bénévoles autour d’un objectif social, d’éducation et de formation à destination des femmes et des enfants, les plus démunis dans le monde.
Elle a initié en Asie, notamment en Malaisie, sur ses fonds propres, des formations pour que des femmes puissent créer leur micro entreprise. Cet engagement éducatif a été et est possible grâce à la mutualisation des compétences professionnelles, managériales, organisationnelles et relationnelles de tous les intervenants bénévoles.
  L’éthique, spécifique à Tia-Paula, repose sur les valeurs de respect, de dignité, d’accompagnement vers l’autonomie, de citoyenneté, de responsabilisation assumée. Elle est partagée par tous les acteurs, au-delà des frontières ou barrières linguistiques, culturelles et sociétales.
La découverte, l’écoute, le partage, l’apprentissage de nouvelles compétences, sont les ferments de cette dynamique humaine qui cible les étapes du recevoir et donner, expérimenter, transmettre.
Au-delà de l’Asie, Tia Paula œuvre en France pour des projets émergents dits « au coin de la rue », ou « tout à côté ». Quel que soit l’espace géographique d’intervention, en zone prioritaire ou rurale, les réponses apportées prennent toujours en compte les besoins de ceux qui la sollicitent.
Les thématiques développées dans ses activités concernent les arts créatifs, l’Education à l’Environnement et au Développement Durable (EEDD), les activités de remobilisation des capacités cognitives, techniques et physiques des personnes en difficulté, l’intelligence émotionnelle, l’Economie Sociale et solidaire (ESS), les TIC créatifs, la prévention de l’obésité infantile dans le cadre du Bien Grandir en Europe, la pratique d’activités de pleine nature et de sport adapté dans le cadre du projet Bien Vieillir en Europe.

Depuis 2012 Tia-Paula a initié une dynamique de découverte des programmes européens qui financent la formation tout au long de la vie (EFTLV). Elle a organisé des sessions de formations à destination des associations et structures nationales et régionales et d’Occitanie. Elle est référencée en tant que « Développeur » au sein de l’Agence Erasmus+. Elle a su fédérer, dans le sens de la croissance intelligente des territoires et des hommes, d’autres développeurs, dont Samba Résille qui ont mobilisé leurs
compétences pour informer, sensibiliser et accompagner les porteurs de projets européens sur la mobilité apprenante.

Cette fédération de compétences favorise l’émergence and le développement d’initiatives, d’animations d’ateliers, de mutualisation de bonnes pratiques, de « construction » and de gestion de projets européens sur les thématiques de
l’environnement, de l’inclusion, de la culture, de l’éducation formelle et non formelle, des arts créatifs et de l’ESS

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