Programme Erasmus+
KA1 – Mobilité des adultes
Porteur du projet : le COCU
Programa Erasmus+
KA1 – Educación de adultos
Coordinador: le COCU
Depuis 2012, le COCU, partenaire de Samba Résille, a lancé une opération nommée « Si on déguisait la ville ? », événement qui a pour but d’annoncer le temps festif du Carnaval de Toulouse en transformant l’espace public en le colorant. Il s’agit de lancer une rumeur graphique dans la ville pour préparer les Toulousains à la fête qui arrive. « Si on déguisait la ville ? » débute une semaine avant le carnaval et offre aux Toulousains des concerts, ateliers et performances pendant cette période.
Des écoles, centres de loisirs, centres sociaux, associations, artistes participent à l’élaboration des décorations. Jusqu’en 2014 « Si on déguisait la ville ? » décorait plusieurs places sur le parcours du Grand Défilé du Carnaval de Toulouse. Chaque année environ 300 personnes participent à ces décorations.
Le lien entre la Festa Major de Gracià et « Si on déguisait la ville ? » nous a paru évident. La Festa Major de Gracià est une sorte de grande sœur pour « Si on déguisait la ville ? ». La Fondation organise aussi le Carnaval de Gracià, un carnaval de quartier qui compte environ 300 participants. Il nous a paru intéressant dans notre partenariat de faire aussi le lien entre nos carnavals. À Toulouse, le carnaval que nous organisons compte 2500 participants avec une vingtaine de chars motorisés et une vingtaine non motorisés. Le Carnaval de Toulouse est donc le grand frère du carnaval de Gracià.
L’expérience d’organisation de « la Festa major de gracia » tous les mois d’août depuis 198 ans et celle du COCU depuis 4 ans, avec le Grand Défilé du carnaval et l’opération « Si on déguisait la ville ? » ont amené a imaginer un programme d’échanges qui implique la participation des acteurs moteurs et locomotives du carnaval de Toulouse.
Un programme en trois temps a donc été imaginé :
• mobilité 1 : du 12 au 24 août 2014, pour une immersion dans leurs festivités
• mobilité 2 : du 7 au 15 février 2015, pour des ateliers de construction d’ensembles défilants
• mobilité 3 : du 19 au 24 juin 2015, pour un forum citoyen autour des futurs échanges
Deux salariés du COCU sont allés rencontrer la Fondation de la Festa Major en août 2013 pour construire le partenariat et imaginer le projet d’échange européen, un programme de mobilités sur un an pour permettre à 124 personnes, dont des membres de Samba Résille, moteurs du Carnaval de Toulouse de partir à Barcelone afin de capitaliser des apprentissages et des bonnes pratiques.
Desde 2012, el COCU, socio de Samba Résille, empezó una operación llamada « ¿Y si disfrazaríamos la ciudad? », cuyo objetivo es anunciar el tiempo festivo del Carnaval de Toulouse, transformando el espacio público coloreándolo. Se trata de lanzar un rumor grafico en la ciudad, para preparar los tolosanos a la fiesta que llega. « ¿Y si disfrazaríamos la ciudad? » empieza une semana antes del Carnaval, y ofrece a los tolosanos conciertos, talleres y presentaciones durante este periodo.
Escuelas, centros recreativos, centros sociales, asociaciones, artistas participan a la elaboración de las decoraciones. Hasta 2014, « ¿Y si disfrazaríamos la ciudad? » decoraba varias plazas en el recorrido del Gran Desfile del Carnaval de Toulouse. Cada año, aproximadamente 300 personas participan en estas decoraciones.
El vínculo entre la Festa Major de Gracià y « ¿Y si disfrazaríamos la ciudad? » nos pareció evidente. La Festa Major de Gracià es como la hermana mayor de « Y si disfrazaríamos la ciudad? ». La Fundación también organiza el Carnaval de Gracià, un carnaval de barrio que cuenta con aproximadamente 300 participantes. Nos pareció interesante en nuestra cooperación hacer el vínculo entre nuestros carnavales. En Tolosa, el carnaval que organizamos cuenta con 2500 participantes con unos veinte carros motorizados y unos veinte no motorizados. El Carnaval de Tolosa es como el hermano mayor del Carnaval de Gracià.
La experiencia de organizar La Festa major de Gracià todos los meses de agosto desde 198 años y la experiencia del COCU desde 4 años, con el Gran Desfile del Carnaval y la operación « ¿Y si disfrazaríamos la ciudad ? » nos llevó a imaginar un programa de intercambios que implica la participación de los actores importantes del Carnaval de Toulouse.
Un programa en 3 etapas fue organizado:
– movilidad 1: del 12 al 24 de agosto del 2014, para una inmersión en sus festividades
– movilidad 2: del 7 al 15 de febrero del 2015, para talleres de construcción de carros
– movilidad 3: del 19 al 24 de junio del 2015, para un foro ciudadano en cuento a los futuros intercambios
2 empleados del COCU fueron a visitar la Fundación de la Festa Major en agosto del 2013 para construir la cooperación e imaginar el proyecto de intercambio europeo, un programa de movilidades sobre un año para permitir a 124 personas, de las cuales miembros de Samba Résille, motores del Carnaval de Toulouse, ir a Barcelona para capitalizar aprendizajes y buenas practicas.
Partenaires / socios
La Festa Major de Gracià est l’une des festivités les plus importantes de Barcelone et est réputée pour être la plus ancienne fête de Barcelone.
C’est une fête de décorations de rues et de places. Elle existe depuis 1820 et a connu des périodes où le nombre de zones décorées excédait 70 rues et 5 places. Elle débute le 15 août, un jour férié en Catalogne, et dure une semaine. Les rues principales sont décorées avec des objets recyclés, des concerts sont organisés sur toutes les places et des artistes se produisent dans les rues.
Les fêtes de Gracià ont vu le jour au XIXe siècle avec la proclamation du village de Gracià et la décoration de la façade de la mairie. Ces fêtes tiennent aussi leur origines de danses traditionnelles réalisées à cette date. Ces festivités se sont consolidées et ont évolué vers la fin du XIXe avec une signification plus civique que religieuse.
Durant la Festa Major de Gracià sont proposés des expositions, des activités pour enfants, des ateliers artistiques, des activités sportives, des défilés, des représentations de différents artistes, de danse, de théâtre, entre autres, sur les places du quartier. Ces fêtes sont clairement solidaires, avec des activités et des initiatives destinées à récolter des fonds à des fins sociales et s’organisent pour que soient associés les femmes et hommes qui le souhaitent et ce, dans un contexte intergénérationnel.
C’est en 2008 que la Festa Major est devenue une fondation. Depuis lors, elle organise plusieurs festivités tout au long de l’année autour de concerts, expositions, et notamment le Carnaval de Gracià.
Sa marque de fabrique est de puiser dans le patrimoine local, catalan, pour le traduire en activités à caractère universel. La fondation a un projet dont la qualité est de savoir fédérer très largement les populations, les associations, les institutions et le secteur économique, en les encourageant à se croiser et à faire ensemble, et en leur permettant de développer leur créativité artistique et d’être les ambassadeurs culturels de leur ville.
La Festa Major de Gracià es una de las festividades más importantes de Barcelona, y está conocida por ser la más antigua de Barcelona.
Es una fiesta de decoraciones de calles y plazas. Existe desde el año 1820 y ha conocido periodos durante los cuales el número de zonas decoradas excedía 70 plazas y 5 calles. Empieza el 15 de agosto, un día festivo en Cataluña, y dura una semana. Las calles principales están decoradas con objetos reciclados, conciertos están organizados en todas las plazas, y artistas se producen en las calles.
Las fiestas de Gracià nacieron en el siglo 19, con la proclamación del pueblo de Gracià, y la decoración de la fachada de la alcaldía. Estas fiestas provienen también de danzas tradicionales realizadas en este periodo. Estas festividades se consolidaron y evolucionaron al final del siglo 19 con una significación más cívica que religiosa.
Durante la Festa Major de Gracià se proponen exposiciones, actividades para niños, talleres artísticos, actividades deportistas, desfiles, funciones de diferentes artistas (danza, teatro…) en las plazas del barrio. Estas fiestas son claramente solidarias, con actividades e iniciativas organizadas para recaudar fondos y para que las mujeres y los hombres que lo quieren puedan participar, en un contexto intergeneracional.
Es en 2008 que la Festa Major se volvió una fundación. Desde entonces, organiza varias festividades a lo largo del año alrededor de conciertos, exposiciones, y en particular el Carnaval de Gracià.
Su característica mayor es que usa el patrimonio local, catalán, para traducirlo en actividades universales. La Fundación tiene un proyecto cuya calidad es unir las poblaciones, las asociaciones, las instituciones y el sector económico, animándolos a hacer juntos y permitiéndoles desarrollar su creatividad artística y ser los embajadores culturales de su ciudad.
Le COCU, Comité d’Organisation du Carnaval Unifié est une association Loi 1901. Elle est constituée par un collectif d’acteurs et de citoyens toulousains : associations estudiantines, culturelles, carnavals de quartier et communautaires, individus passionnés par le carnaval…
Cette association est régénérée en 2011 du désir collectif de reconstruire un grand carnaval à Toulouse, absent depuis plus de 20 ans. Elle a pour vocation d’organiser un carnaval à dimension de la ville afin que chaque Toulousain puisse s’associer à cet événement.
Le COCU est né le 28 février 1982. L’association se nommait alors Comité d’organisation du carnaval universitaire. L’année 1983 a compté 60 000 participants. C’est dans le début des années 1990 que le COCU a arrêté son activité jusqu’en 2011.
El COCU, el Comité de Organización del Carnaval Unificado, es una asociación (ley 1901). Está compuesta por un colectivo de actores y ciudadanos tolosanos: asociaciones estudiantiles, culturales, carnavales de barrio y comunitarios, personas apasionadas por el carnaval…
Esta asociación está regenerada en 2011 de un deseo de reconstruir un gran carnaval en Tolosa, ausente desde más de 20 años. Su vocación es organizar un carnaval a tamaño de la ciudad para que cada tolosano pueda asociarse a este evento.
El COCU nació el 28 de febrero 1982. La asociación se llamaba en aquel momento el Comité de Organización del Carnaval Universitario. El año 1983 contó con más de 60 000 participantes. Es al principio de los años 1990 que el COCU paró su actividad hasta el año 2011.
Mobilités / movilidades
Du 12 au 24 août 2014
La première mobilité consistait à découvrir la Festa Major de Gracià. Nous sommes partis avec une trentaine de COCUS pour participer au montage dans les rues, assister aux festivités, au concours et aider au démontage.
La fête a débuté le 15 août. Pendant trois jours les COCUS répartis en petits groupes ont aidé à l’installation des décorations dans cinq rues et places différentes, la rue Providencia, la place de la Vila, la rue Joan Blanques de Baix, la rue Joan Blanques de Baix de Tot et la rue Verdi. Lors de cette période de montage, les COCUS devaient analyser les différentes techniques d’assemblage et de montage, puis les retranscrire grâce à des textes photos, croquis, petits films. Ils devaient aussi analyser les différents moyens mis en oeuvre par la Fondation pour organiser la Festa Major de Gracià, méthode de communication dans les rues, organisation interne… Des croquis et textes ont été réalisés.
Les COCUS ont aussi participé à un repas de quartier avec les habitants lors du montage. Ils ont assisté à la Parade de culture populaire et à des essais de castellers (pyramide humaine). Ils ont été reçus officiellement à la Maire de Gracià en présence de Madame Mayté Fandos (4e adjointe au maire de Barcelone) et Monsieur Jean-Claude Dardelet (conseiller municipal délégué chargé des relations internationales et européennes et du rayonnement de Toulouse). Ils ont ensuite participé à la remise des prix du concours de décoration de rue. Les COCUS ont aussi aidé au démontage.
Del 12 al 14 de agosto del 2014
La primera movilidad consistía en descubrir la Festa Major de Gracià. Nos fuimos con aproximadamente 30 personas del COCU para participar en el montaje en las calles, asistir a las festividades, al concurso y a ayudar al desmontaje.
La fiesta empezó el 15 de agosto. Durante 3 días, los participantes divididos en pequeños grupos ayudaron a instalar las decoraciones en 5 calles y plazas diferentes, la calle Providencia, la plaza de la Vila, la calle Joan Blanques de Baix, la calle Joan Blanques de Baix de Tot y la calle Verdi. Durante este periodo de montaje, los participantes debían analizar las diferentes técnicas de ensamblaje y montaje, y transcribirlos gracias a textos, fotos, videos, croquis. Debían también analizar los diferentes medios implementados por la Fundación para organizar la Festa Major de Gracià, métodos de comunicación en las calles, organización interna. Croquis y textos fueron realizados.
Los participantes también participaron en una comida con los habitantes durante el montaje. Asistieron al desfile de cultura popular y a intentos de castellers (pirámides humanas). Fueron recibidos oficialmente a la alcaldía de Gracià, con la presencia de la señora Mayté Fandos (4° teniente del alcalde de Barcelona) y del señor Jean-Claude Dardelet (consejero municipal encargado de las relaciones internacionales y europeas y de la influencia de Toulouse). Participaron después a la entrega de premios del concurso de decoración de calle. Los participantes también ayudaron con el desmontaje.
Du 7 au 15 Février 2015
Préparation de la seconde mobilité :
Novembre 2014 : Le décor lauréat de la Festa Major de Gracià 2014 a été ramené à Toulouse. Cette décoration est sur la thématique de l’Amazonie et la rue gagnante est la rue Verdi.
13 Décembre 2014 : Une délégation de la Fondation de la Festa Major de Gracià et de la rue Verdi se rend à Toulouse afin que l’on organise la seconde mobilité et que l’on prépare l’installation du décor de la rue Verdi sur une place toulousaine.
17 Décembre 2015 : 80 participants reçoivent une notification d’acceptation, ils recoivent aussi une fiche projet à compléter pour la première réunion de préparation le 12 janvier 2015. Sur cette fiche un camion est dessiné, les participants doivent faire une proposition d’ensemble défilant sur la thématique de l’Amazonie.
12 Janvier 2015 : Première réunion avec tous les participants, présentation du projet global, du planning, affichage de propositions et constitution de groupes de travail.
Tous les groupes se sont réunis durant la semaine du 19 au 25 janvier.
19 janvier 2015 : groupe construction
20 janvier 2015 : goupe costume, groupe vidéo / photo
23 janvier 2015 : groupe habillage, groupe musique / chorégraphie
26 janvier 2015 : réunion de tous les référents d’ateliers afin de faire une mise en commun et d’écrire le projet collectif
2 février 2015 : réunion avec tous les participants, résentation du projet et des différents modules définis
5/6 février 2015 : chargement des camions
Projet et groupe de travail :
Le projet de la seconde mobilité était de participer au Carnaval de Gracià en amenant le savoir-faire de Toulouse. Il s’agit de créer un projet collectif, une parade des COCUS composés d’éléments défilants, de costumes, musiques et chorégraphies.
Objectifs généraux des ateliers :
• développer les échanges entre les participants afin d’apprendre de chacun ;
• créer un projet collectif déambulatoire pour 80 piétons, un camion et quelques éléments à roulettes ;
• créer des échanges avec les Barcelonais ;
• développer l’autonomie des participants ;
• aider tous les participants à être à la fois formateur pour les autres et en formation ;
• retranscrire le séjour durant la journée du 28 mars par la photo/ vidéo / témoignage / chorégraphie / ensemble musical.
Afin de réaliser ce travail préparatoire, les participants se sont répartis en cinq groupes :
• atelier costumes / accessoires / maquillage
• atelier vidéo / photo
• atelier musique / chorégraphie
• atelier habillage
• atelier construction
Suite aux réunions, onze modules sont apparus et ont permis de redéfinir des groupes pour les ateliers à Barcelone.
Del 7 al 15 de febrero del 2015
Preparación de la segunda movilidad
Noviembre del 2014: La decoración premiada de la Festa Major de Gracià 2014 fue llevada a Tolosa. Esta decoración fue creada sobre la temática de la Amazonia, y la calle ganadora es la calle Verdi.
13 de diciembre: Una delegación de la Fundación de la Festa Major de Gracià y de la calle Verdi se va a Tolosa para organizar la segunda movilidad y preparar la instalación de la decoración de la calle Verdi en una plaza tolosana.
17 de diciembre: 80 participantes reciben una notificación de aceptación, con una ficha de proyecto que tienen que completar para la primera reunión de preparación del 12 de enero del 2015. En esta ficha está dibujado un camión, los participantes deben hacer une propuesta de carro para el desfile, en la temática de la Amazonia.
12 de enero del 2015: primera reunión con todos los participantes, presentación del proyecto global, del programa, de las propuestas y constitución de los grupos de trabajo.
Todos los grupos se reunieron durante la semana del 19 al 25 de enero.
19 de enero: grupo construcción
20 de enero : grupo disfraces, grupo videos / fotos
23 de enero : grupo decoración, grupo música / coreografía
26 de enero : reunión de todos los referentes de los talleres para compartir el trabajo y escribir el proyecto colectivo
2 de febrero : reunión con todos los participantes, presentación del proyecto y de los diferentes módulos
5/6 de febrero: carga de los camiones
Proyecto y grupos de trabajo
El proyecto de la segunda movilidad era de participar al carnaval de Gracià llevando la experiencia de Toulouse. Se trataba de crear un proyecto colectivo, un desfile de los participantes compuesto de carros, disfraces, músicas y coreografías.
Objetivos generales de los talleres
– desarrollar los intercambios entre los participantes, para aprender el uno del otro;
– crear un proyecto colectivo ambulante para 80 peatones, un camión, y algunos elementos en ruedas;
– crear intercambios con los habitantes de Barcelona;
– desarrollar la autonomía de los participantes;
– ayudar todos los participantes a aprender y a enseñar;
– transcribir la estancia durante el día del 28 de marzo con fotos / videos / testimonios / coreografías / música.
Para realizar este trabajo preliminar, los participantes se reunieron en 5 grupos:
– taller disfraces / accesorios / maquillaje
– taller video y foto
– taller música y coreografía
– taller decoración
– taller construcción
Después de las reuniones, once módulos aparecieron y permitieron redefinir los grupos para los talleres en Barcelona.
Du 19 au 24 juin 2015
Le Forum citoyen a été réalisé à Gracià avec une vingtaine de COCUS et une vingtaine d’habitants de Gracià représentant différentes rues. Il avait pour thématique d’imaginer la suite des échanges européens et internationaux avec La Festa Major de Gracià. Ce Forum a permis aux COCUS de rencontrer et de construire avec les habitants des rues et de les placer au centre du projet Carnaval. Le fil rouge du forum était de réaliser des recettes de cuisine à partir de cinq phrases écritent lors de réunions préparatoire à Toulouse.
« Mon rêve le plus fou c’est que le COCU et la Fondation de la Festa Major de Gracià puissent s’unir pour créer un nouvel événement commun de renommée internationale qui se déroule dans les deux villes. »
« Dans les trois prochaines années j’aimerais que le COCU et la Fondation de la Festa Major de Gracià travaillent ensemble sur des actions qui impliquent les jeunes des deux villes dans l’organisation de leurs festivités. »
« À long terme, j’aimerais que le que le COCU et la Fondation de la Festa Major de Gracià concrétisent un projet sur le plan européen tout en gardant chacun son individualité. »
Del 19 al 24 de junio del 2015
El foro ciudadano fue realizado en Gracià con aproximadamente 20 participantes del COCU y 20 habitantes de Gracià, representando varias calles. Tenía la temática de imaginar los futuros intercambios europeos e internacionales con La Festa Major de Gracià. Este foro permitió a los participantes conocer y construir con los habitantes de las calles y ponerlos al centro del proyecto Carnaval. El hilo conductor era de realizar recetes de cocina desde 5 frases escritas durante las reuniones preliminares en Tolosa.
“Mi sueño más loco es que el COCU y la Fundación de la Festa Major de Gracià puedan unirse para crear un nuevo evento común de fama internacional que se desarrollaría en las 2 ciudades.”
“En los 3 próximos años, me gustaría que el COCU y la Fundación de la Festa Major de Gracià trabajaran juntos sobre acciones implicando los jóvenes de las 2 ciudades en la organización de las festividades.”
« Al largo plazo, quisiera que el COCU y la Fundación concretizarían un proyecto al nivel europeo guardando cada uno su individualidad.”
Témoignages / testimonios
Avoir participé à la première mobilité en août 2014 pour découvrir la Festa Major de Gràcia, à la deuxième en février 2015 pour participer au Carnaval de Gràcia, et à la troisième pour le forum citoyen en juin 2015, m’a permis de vivre une belle expérience collective et d’améliorer mes perspectives professionnelles, de m’impliquer davantage dans les festivités carnavalesques européennes et pourquoi pas internationales.
J’avais l’appréhension du fait que je ne parle pas l’espagnol. Je me suis exprimée en italien, le langage catalan étant très proche de ma langue natale. J’ai pu mieux m’intégrer.
À notre arrivée, nous avons eu un accueil chaleureux et fraternel par la fondation Festa major de Gracià ainsi que de la population.
Dès le lendemain, nous nous sommes mis à les aider aux montages de ce qu’ils avaient préparé pendant toute une année. Nous avons également créé des décorations de fleurs, guirlandes, lustres… Cela nous a permis d’avoir des cours de formation sur leur savoir-faire avec la récupération du matériel de recyclage.
Aujourd’hui, je me sens la capacité d’aider en exposant mes motivations à la participation des activités, les compétences que j’ai acquises, la richesse de voir la création du projet à thème se concrétiser, les préparations au montage de ces gigantesques girafes, panthères… sans oublier M. Carnaval. Avoir le regard d’un enfant qui découvre ces créativités prendre forme par des mains d’artistes la plupart en herbe, avoir le plaisir de partager le savoir et savoir-faire, partager nos connaissances dans la convivialité et prendre du bon temps !
Dans les trois prochaines années, mon souhait est que le COCU et la Fondation de la Festa Major s’ouvrent davantage vers la formation de la jeunesse et des adultes.
Participar a la primera movilidad en agosto 2014 para descubrir la Festa Major de Gracià, a la segunda en febrero 2015 para participar al Carnaval de Gracià, y a la tercera para el foro ciudadano en junio 2015, me permitió vivir una magnifica experiencia colectiva y mejorar mis perspectivas profesionales, implicarme más en las festividades de carnaval europeas, y porque no internacionales.
Tenía miedo porque no hablo español. Hablé en italiano, el idioma catalán siendo muy cercano de mi lengua materna. Pude integrarme mejor.
Cuando llegamos, recibimos una acogida calurosa de la Fundación Festa Major de Gracià y de la población.
Tan pronto como el día siguiente, nos pusimos a ayudarlos a los montajes de lo que habían preparado todo el año. También creamos decoraciones de flores, guirnaldas, arañas… Nos permitió asistir a clases sobre la recuperación con material de reciclaje.
Hoy, me siento en la capacidad de ayudar hablando de mis motivaciones a participar en las actividades, las competencias que he adquirido, la riqueza de ver la creación del proyecto concretizarse, las preparaciones al montaje de estas gigantescas jirafas, panteras… sin olvidar el Sr. Carnaval. Tener los ojos de un niño que descubre estas creaciones nacer en las manos de artistas aficionados, tener el placer de compartir el conocimiento y la experiencia, compartir nuestros conocimientos en un contexto cordial, ¡y disfrutar!
En los 3 próximos años, mi deseo es que el COCU y la Fundación de la Festa Major se abran más hacia la formación de los jóvenes y adultos.
Tentative de description de l’esprit de la fête
Pour décrire la Fiesta Mayor de Gracia rapidement, les mots manquent. On peut essayer de dire qu’il s’agit d’une fête traditionnelle dont le coeur est constitué d’un concours de décorations de rue. Pour ma part je dirais plutôt qu’il s’agit d’un mélange entre une fête populaire traditionnelle catalane, une fête musicale de quartier et une exposition géante d’art populaire. Cependant, pour mieux comprendre l’esprit de cette fête, il faut bien plus que quelques mots car c’est une culture, des valeurs, une histoire qui s’expriment à travers cette fête.
Au fond, pour mieux comprendre cette fête, il faut la décrire plus en détail, à l’aide d’exemples s’il le faut. Pendant le montage par exemple, les habitants qui travaillent toute la nuit dans les deux derniers jours n’hésitent pas à réveiller leurs voisins à 5h30 quand ils ont besoin d’aide. Des rituels se sont d’ailleurs mis en place lors du montage :
• on prévoit des pétards à allumer au moment où l’on va se coucher, peu importe l’heure ;
• un chocolat chaud est servi à tous ceux qui ont travaillé toute la nuit.
Pendant la fête, les habitants s’occupent de toute l’animation de leur rue, du bar à la scène de concert en passant par les ateliers ou les repas collectifs. On peut par exemple croiser à minuit un habitant, qui monte à l’échelle pour réparer un problème électrique.
Bref, il s’agit bel et bien d’une ambiance populaire et dans le public, c’est très bon enfant. Sur tout le week-end du 15 août nous n’avons jamais ressenti de tensions, nous n’avons pas vus de bagarres, ni de casse, pas non plus d’emmerdeurs, au contraire, partout la fête la plus joyeuse et pacifiste. Pas non plus de conflits entre policiers et civils, les premiers peuvent bien traverser la place de la Révolution en scooter au travers d’une foule qui scande la chanson du Che, personne ne semble dérangé. Parfois les jeunes fraternisent avec la police et posent leurs sacs dans la fourgonnette.
En dehors du respect entre les hommes, c’est le respect du public vis-à-vis des créations posées dans les rues qui est exemplaire. Malgré la marée humaine qui envahit constamment les rues dès le milieu d’après-midi et jusqu’à au moins 3h, les constructions sont encore en état à la fin du week-end. Sur toute la durée de la fête, ce sont 2 millions de personnes qui envahissent les rues et le tout sans dégâts notables.
Ensuite, il faut noter que cette fête s’inscrit dans la culture d’un quartier historiquement très populaire car c’était un quartier ouvrier. Ce quartier a gardé des traces de son passé comme engagement pour l’indépendance de la Catalogne. On y voit d’ailleurs dans chaque rue des drapeaux indépendantistes catalans qui flottent aux balcons. L’engagement politique est d’ailleurs présent sur de nombreuses places où l’on peut lire des messages tels que « Totes a la vaga ! » (Tous à la grève !) ou encore « Tot aixo amb la UE no és possible ! » (Tout celà n’est pas possible avec l’Union européenne).
Cet engagement s’est exprimé apparemment dans l’action politique de la ville par la création d’un département du bien-être social et familial. Sur le plan alternatif, on y trouve aussi un squat de punks mais à quelques rues de là, c’est tout le cliché de la rue de bobos qui s’exprime avec ses magasins de thé chics, de vêtements équitables même pour enfants et de vélos du dernier cri.
Tentativa de describir el espíritu de la fiesta
Para describir la Festa Major de Gracià, las palabras me faltan. Se puede intentar diciendo que se trata de una fiesta tradicional, cuyo corazón está compuesto de un concurso de decoraciones de calle. Por mi parte, diría que se trata de una mezcla entre une fiesta popular tradicional catalana, une fiesta musical de barrio, y una exposición gigante de arte popular. Sin embargo, para entender mejor el espíritu de esta fiesta, se necesita mucho más que algunas palabras, porque es una cultura, valores, una historia que se expresan a través de esta fiesta.
Para entender mejor esta fiesta, hay que describirla en detalles, dando ejemplos si necesario. Durante el montaje por ejemplo, los habitantes que trabajan toda la noche durante los dos últimos días no dudan en despertar a sus vecinos a las 5h30 cuando necesitan ayuda. Rituales están previsto durante el montaje:
– se prevén petardos para cuando la gente se va a acostar, no importa la hora;
– un chocolate caliente está servido a todos los que trabajaron toda la noche.
Durante la fiesta, los habitantes se encargan de toda la animación de su calle, del bar a la escena de concierto, pasando por los talleres o las comidas colectivas. Por ejemplo, se puede cruzar a la medianoche, un habitante en una escalera reparando un problema eléctrico.
En fin, se trata de un ambiente popular y amigable. Durante todo el fin de semana, nunca sentimos tensiones, no vimos peleas, nada roto, no pesados, a lo contrario, la fiesta más alegre y pacifista. No conflictos entre civiles y policías, los primeros pueden atravesar la plaza de la revolución en scooter a través de una muchedumbre cantando la canción del che, a nadie le importa. A veces, los jóvenes fraternizan con la policía y dejan sus bolsos en la furgoneta.
A parte del respecto entre hombres, es el respecto del público hacia las creaciones de las calles que es ejemplar. A pesar de la multitud que invade las calles desde la tarde y hasta las 3 de la mañana, las construcciones están en estado perfecto al final del fin de semana. Durante la fiesta, 2 millones de personas invaden las calles, sin daño.
Y entonces, hay que notar que esta fiesta forma parte de la cultura de un barrio históricamente muy popular, porque era un barrio obrero. Este barrio guardó huellas de su pasado como compromiso para la independencia de Cataluña. Se pueden ver en cada calle banderas independentistas catalanes en los balcones. El compromiso político está presente en muchas plazas donde se pueden leer mensajes como “« Totes a la vaga ! » (Todos en huelga) o « Tot aixo amb la UE no és possible ! » (Todo esto no es posible con la Unión Europea).
Este compromiso se expresó también en la acción política de la ciudad, con la creación de un departamento de bienestar social y familiar. En el nivel alternativo, se encuentra en el barrio una propiedad invadida, pero a algunas calles de ahí, es todo el cliché bobo que se expresa, con las tiendas de té elegantes, las tiendas de ropa equitativa incluso para niños, y las de bicicletas a la moda.