Un mobilité européenne sur le thème de Street Art à Berlin organisée par l’association BeArt Toulouse avec la participation des membres du consortium.
Cette mobilité est l’occasion de se demander comment le street art et en particulier le graff a vu son statut évoluer d’une pratique strictement illégale à un art majeur exposé dans les plus grandes galeries.
Ce voyage au cœur de Berlin et de ses graffeurs se veut être un moment de découverte, d’échanges, de devoir de mémoire et d’initiation pour les participants de cette mobilité européenne.
Au programme notamment, la Teufelsberg, le local d’Artistania, « Les Vitrines » de l’Institut Français, la galerie The Wall, l’East Side Galerie, Urban Nation ou le legacy Hall of frame.
Le street art comme outil politique
L’art urbain, à travers le tag et le graff, a envahi nos villes depuis les années 70, avec, très souvent, un message politique explicite. La jeunesse s’est emparée de cette pratique pour exprimer sa colère. La ville de Berlin, considérée comme berceau du graff, au même titre que New-York et est devenue une véritable galerie d’art à ciel ouvert.
A Berlin, le street art politique est omniprésent et se manifeste à travers des fresques murales, des graffitis engagés et de multiples installations artistiques. Les artistes locaux et internationaux utilisent depuis plus de 50 ans les murs de la ville pour exprimer leurs opinions politiques, les questions de sociétés, l’Histoire, l’environnement….
Berlin a une longue tradition de contestation et d’expression artistique, en partie due à son passé marqué par la division de la ville et la lutte pour la liberté. Cette histoire dramatique a inspiré de nombreux artistes à utiliser l’art urbain comme moyen de résistance.
Comment le street art et en particulier le graff a vu son statut évoluer d’une pratique strictement illégale à un art majeur exposé dans les plus grandes galeries ?
Quelles sont les techniques employées dans le street art ? Graffiti, tag, peinture au pochoir, collage, affichage, trompe l’oeil mural ou sol, tricot urbain, flacking, mosaïque…
Pourquoi proposer une mobilité européenne sur cette thématique et cette ville ?
Be Art Toulouse est confrontée à beaucoup de street artistes du monde entier et en particulier dans des zones difficiles où beaucoup risquent leurs vies en créant, d’autres ont fui le régime en place, d’autres encore ont vu leurs créations effacées. Comment les aider à diffuser leurs travaux, sur quels supports ?
Cette mobilité Erasmus+ se veut être un moment de découverte, d’échanges, de devoir de mémoire et d’initiation.