Samba Résille accueille Artscape (ZA) / Suba Attila and The Soul Fool Band (HU) / Enjoy (IT)

Dans le cadre de la coopération internationale « Célébrer la diversité culturelle dans l’espace urbain » – Développer des dynamiques internationales d’échanges créatifs et accroître les compétences de coopération transnationale d’apprentissages relatives aux impératifs de sécurisation des espaces publics. Samba Résille (France) coordonne un projet soutenu par la Commission européenne (Programme Erasmus+, Ka2, Partenariat stratégique de l’éducation des adultes – échange de bonne pratiques) en partenariat avec Artscape (Afrique Du Sud), Enjoy (Italie) et Soul Fool Band (Hongrie) autour des problématiques liées à l’organisation d’événements culturels et les nouveaux impératifs de sécurisations des espaces publics. Quatrième étape du projet ! Samba Résille – France  Du 11 au 17 novembre 2019Après Cape Town en mai 2018, Turin en octobre 2018, Budapest en janvier 209, Samba Résille accueille ses partenaires italiens (Associazione Enjoy), sud africains (Artscape centre) et hongrois (Soul Fool Band) à Toulouse  pour la 4e étape de cette coopération internationale « Célébrer la diversité culturelle dans l’espace urbain », soutenue par la Commission européenne dans le cadre du programme Erasmus+ (KA2 – Partenariat stratégique dans le domaine de l’éducation des adultes). Conférence de presse – Vendredi 15 novembre 2019 à 15h00Le vélo sentimental, 12 Boulevard Bonrepos, 31000 Toulouse Programme de travail composant le projet « Célébrer la diversité culturelle dans l’espace urbain » :Mobilité 1 : Cape Town, Afrique du Sud, du 7 au 14 mai 2018Mobilité 2 : Turin, Italie, du 20 au 25 octobre 2018Mobilité 3 : Budapest, Hongrie, du 26 janvier au 1er février 2019Mobilité 4 : Toulouse, France, du 11 au 17 novembre 2019 Présentation du programme d’échanges :Aujourd’hui, les cadres réglementaires de sécurisation des manifestations culturelles dans l’espace urbain ont fortement évolué en Europe pour cause de risques d’attentats, et connaissent des débats embryonnaires et antithétiques entre acteurs culturels et autorités locales et nationales qui nécessitent de renouveler les modes de concertation et de construire des réponses pragmatiques nouvelles qui facilitent la célébration de la diversité culturelle dans l’espace public. Quelles solutions déployées ? Quelles conséquences sur la participation des publics ? Quelles sont les autres aspects sécuritaires pris en charge par les organisations culturelles (sécurité matérielle, pédagogique, affective… des parcours professionnels) ? Comment les politiques nationales favorisent et/ou freinent le déploiement des activités culturelles ? (sujet de l’après Apartheid, gouvernement hongrois populiste…). Les apprentissages dans ce projet ciblent des compétences transversales autour de 4 thèmes :• développer les capacités à s’organiser (en Afrique du Sud)• développer les capacités à communiquer (en Italie)• développer les capacités à s’adapter (en Hongrie)• développer son savoir agir (en France) Menée conjointement par Samba Résille et ses partenaires, la rencontre à Toulouse comprendra :• des tables rondes autour des procédures d’organisation d’événements dans l’espace urbain, du rôle des autorités locales et des organisations culturelles ;• des rencontres avec les autorités locales françaises (Mairie de Toulouse et préfecture) et opérateurs culturels (Carnaval de Toulouse) ;• des visites culturelles afin de garantir une véritable immersion dans l’environnement toulousain.Merci au centre culturel Espace Bonnefoy d’accueillir cette semaine de rencontre. Découvrez le projet >>>

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Samba Résille à Salvador – Brésil – du 21 au 27 octobre 2019

Du 21 au 27 octobre, accueillies par la Fondation Pierre Verger (célèbre photographe anthropologue français), les équipes de Samba Résille (France), Péniel (Bénin) et Chercheurs d’Autres (Guyane) s’immergeront dans la culture afro-brésilienne (candomblé, samba de roda) et tenteront de comprendre comment les Brésiliens vivent aujourd’hui leur africanité tout en mettant l’accent sur l’importance de préserver la richesse de cette identité. Ateliers et visites culturelles alterneront afin d’explorer les rythmes, danses et chants, de comprendre le développement historique du candomblé à travers son patrimoine. Découvrez le projet >>>  

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PÉPINIÈRE DES ÉMERGENCES CRÉATIVES

Progression du projet 100% LES RÉSULTATS Programme Erasmus+ KA1 – Mobilité du personnel de l’éducation des adultesCoordinateur du projet  La pépinière des émergences créatives « La pépinière des émergences créatives » est un projet qui s’inscrit dans les priorités énoncées dans le « Nouvel Agenda Européen de la Culture » d’exploiter tout le potentiel de la culture comme moteur de l’équité sociale et de la citoyenneté active par la création d’environnements de soutien pour l’innovation fondés sur la créativité et adaptés aux capacités des publics. Il vise à qualifier le personnel de l’éducation des adultes en s’appuyant sur des cours structurés et des stages d’observation auprès de partenaires de qualité dont les atouts et expertises, permettent la mise en œuvre de programmes d’apprentissages pertinents comme réponses aux besoins recensés dans le Plan de Développement Européen de l’organisme coordinateur français Samba Résille. Le programme d’activités de mobilités apprenantes co-construit avec chaque partenaire prend ainsi en compte les besoins des participants et organise l’accueil et l’étude de nouveaux outils, processus et bonnes pratiques, dans l’objectif d’accroître les compétences, savoir-faire et savoir-être utiles pour :• concevoir une saison culturelle associant le grand public ;• accompagner à la résidence et à la diffusion d’artistes amateurs/professionnels et locaux/internationaux ;• accompagner les carrières dans l’émergence artistique. Ce projet s’inscrit pleinement dans la promotion de la musique et des arts dans l’enseignement et la formation, thème prioritaire en 2019 dans Erasmus+. Il souhaite accueillir des acquis d’apprentissages qui soient bénéfiques pour que Samba Résille soit au rendez-vous en 2020, pour que son Centre d’Initiatives Culturelles et Citoyennes Européennes propose un éventail de compétences entrepreneuriales, numériques, traditionnelles, transversales et spécialisées au bénéfice de l’émergence artistique et de dupliquer les dispositifs les plus performants mis en œuvre au bénéfice de la filière culturelle émergente. Partenaires Piranha Arts – Allemagne Trans Europe Halles – Suède Samba Sem Fronteiras – Portugal Caisa – Finlande A Bunda Piranha Arts – Allemagne L’arbre de Piranha Arts (PA) a maintenant 6 branches dynamiques. En tant que producteur avec son propre label, PA fait venir de nouveaux sons et de nouveaux artistes de tous les pays pour le monde entier, via Kreuzberg, Berlin. À Berlin, PA a lancé des festivals d’avant-garde comme HeimatKlänge, Bands United, Fête de la Musique, C3 Club Contemporary Classica, l et The Nights of Ramadan.Avec des partenaires et des lieux changeants, PA organise les événements leader du secteur :  WOMEX – the World Music Expo et Classical:NEXT.PA entretient des partenariats internationaux et travaille (avec Piranha Arts Consultancy) pour des conférences professionnelles et des réseaux d’initiatives sur 4 continents.Que ce soit lors des événements ou via sa stratégie musicale, PA fait campagne pour la diversité culturelle à Berlin et partout sur la planète. La musique est tout pour eux ! C’est pourquoi PA est investie dans le festival de rue et défilé de Berlin Karneval der Kulturen depuis le début : en tant que musiciens, dans le jury, avec des sorties de disque et dans la fête d’après défilé « Long Night of Soundsystems »… Depuis son édition de 2016, PA a été le producteur du Karneval der Kulturen, dont l’audience est de plus d’un million de personnes.PA reste en mouvement et est toujours ouvert à plus. PA définit des frontières souples : entre la musique et la technologie, entre la recherche et le développement, entre la musique et l’audiovisuel, avec des projets et des programmes de films. Trans Europe Halles – Suède Trans Europe Halles est un réseau européen de centres culturels, créé par des citoyens et des artistes. TEH a été en première ligne pour la transformation des édifices industriels européens en centres dédiés à l’art, à la culture et à l’activisme, et ce depuis 1983. En 2018, TEH rassemble 118 centres culturels multidisciplinaires et autres organisations en Europe. TEH a pour mission de renforcer le développement durable de centres culturels non-gouvernementaux, et d’encourager leurs initiatives, en les mettant en contact, en les soutenant et en faisant leur promotion. TEH tend à faciliter la coopération internationale, à fournir des opportunités d’apprentissage et de partage, et promeut la pratique, l’impact et les valeurs des arts et de la culture. Les objectifs clés sont les suivants :– construire une structure d’échange et de collaboration solide pour les membres ;– prôner et promouvoir l’importance et la valeur des centres culturels initiés par des citoyens et des artistes en tant qu’espaces ouverts de création ;– établir TEH comme une structure leader dans le développement professionnel et les échanges internationaux dans le secteur culturel ;– établir TEH comme une référence majeure pour les centres culturels non-gouvernementaux dans le secteur culturel international. Pour atteindre ces objectifs, TEH organise deux rencontres internationales chaque année, coordonne des projets internationaux, mène des formations de développement professionnel, est consultante pour des structures publiques et privées, et influence activement les politiques culturelles. Pour TEH, le pouvoir des arts et de la culture est une expérience qui inspire et transforme, qui a la capacité de changer les gens, les perceptions et les sociétés. Samba Sem Fronteiras – Portugal Samba Sem Fronteiras (Portugal) est un groupe de samba professionnel créé en 2012 par quatre Brésiliens et un Portugais résidant à Porto. Depuis 2015, l’association culturelle Tartaruga Distinta la représente légalement et structure ses objectifs qui sont de diffuser la culture brésilienne à travers la musique, en particulier la samba et ses variantes, avec des concerts, des ateliers et des événements culturels. L’organisation a également donné naissance à une roda de samba également appelée Samba Sem Fronteiras, pour unir les Brésiliens résidant à Porto et tous les amateurs de samba portugais. Les activités du groupe sont multiples et couvrent :·Création et de production musicales : 2018 a été l’année de la préparation et du lancement du premier album original du groupe, déjà en préparation pour un deuxième emploi.·Diffusion : ces dernières années, le groupe a sillonné le pays du nord au sud avec des performances live, des festivals, des fêtes municipales, des événements privés et corporatifs.·Formation au niveau local et international, comme celles menées avec Samba Résille en 2019 et 2020. Caisa

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ARTS AWARDS

Progression du projet 100% Programme Erasmus+ KA1 –Échange de jeunesCoordinateur du projet        Arts Awards Le secteur culturel et créatif représente près de 4 % du PIB européen et connaît une croissance constante même dans des contextes de crises économiques. Ce secteur attire beaucoup de jeunes qui s’y investissent pour leur épanouissement personnel ou pour s’y insérer professionnellement. Or, le contexte européen actuel voit une hausse du chômage des jeunes où il représente dans certains pays plus de 50 % et où le secteur culturel souffre d’un déficit d’image sur sa capacité à donner « un vrai travail » aux jeunes. C’est ainsi que les organisations engagées dans ce projet d’échanges, toutes issues du secteur artistique et culturel, souhaitent mener une expérimentation autour d’un projet d’échanges de jeunes issus de cinq pays : la France, le Royaume-Uni, l’Italie, les Pays-Bas et le Portugal, pour relever des défis multiples en s’adressant à des groupes de jeunes, dont une majorité sont dans une situation de vulnérabilité, mais dont l’engagement artistique atteste qu’ils sont bien dans une démarche de construction de leur pratique, de leur projet et de leur devenir d’adulte. Ce projet est donc une alliance coopérative entre des structures expérimentées qui souhaitent relever le défi de renforcer les compétences des jeunes et des travailleurs jeunesse qui les accompagnent, de créer les conditions pour que soient délivrées des formations non formelles, que puissent se dérouler des apprentissages entre pairs et que naissent des coopérations nouvelles qui permettent de créer des opportunités d’emploi et d’actions à l’échelon européen et international. Il s’agit donc de temps d’ateliers artistiques et techniques, de représentations en public, de visites d’entreprises et industries culturelles, de rencontres avec des professionnels du secteur, des sessions de coaching et de renforcement de ses capacités, qui puisent dans les méthodologies d’apprentissage informels et entre pairs, pour permettre aux jeunes, notamment les plus vulnérables, de se sentir légitimes de vivre une expérience interculturelle à un échelon européen et de renforcer leur confiance et estime de soi. Par ces travaux coopératifs, le projet d’échanges doit permettre aux organisations partenaires de poursuivre leurs travaux sur les questions de certification des jeunes artistes et opérateurs culturels émergents, en se penchant sur les possibles harmonisations à l’échelon européen. Partenaires Brouhaha International – Royaume-Uni Kalentura – Pays-Bas Enjoy – Italie Bombrando – Portugal Brouhaha International – Royaume-Uni Brouhaha International (BI) est une organisation culturelle non gouvernementale qui œuvre dans les arts créatifs depuis 24 ans. Elle agit à différents échelons territoriaux, locaux, régionaux, nationaux, européens et internationaux, en proposant des actions guidées par la volonté de célébrer la diversité culturelle comme fer de lance de sa stratégie d’accompagnement des publics dans leur épanouissement personnel et leur insertion professionnelle.Elle est reconnue au niveau international pour :• ses expériences réussies de création d’espaces créatifs qui ont permis d’accompagner un nombre considérable d’adultes à la qualification dans les domaines artistiques, notamment les arts carnavalesques;• le développement de conditions de coopération entre opérateurs culturels, privés et publics, sur la certification dans les arts par l’usage maîtrisé du numérique ;• la reconnaissance et la validation des compétences acquises avec « Arts Awards » qui est un des systèmes pertinents qu’utilise BI dans l’accompagnement graduel à la transcription des sauts qualitatifs organisés en cinq niveaux de qualification qu’atteignent les publics accompagnés. BI est à l’initiative de plusieurs programmes de formation non formelle où le support artistique et culturel est considéré comme un outil pertinent facilitant l’inclusion des publics les plus vulnérables dans les actions où l’esprit d’initiative et d’entreprise est valorisé grâce aux espaces de formation et où les apprentissages entre pairs et le vécu des expériences permettent d’atteindre un haut niveau de qualification. Kalentura – Pays-Bas Kalentura est une organisation dédiée aux jeunes et à la musique, qui travaille avec des jeunes issus de minorités (d’origine africaine ou de la région des Caraïbes) qui vivent des difficultés au quotidien. Le principal objectif de Kalentura est de développer les compétences et les capacités créatives des jeunes à travers la musique et les mobilités européennes, ainsi que d’informer et d’éduquer les jeunes à l’héritage culturel de leur communauté néerlando-africaine et des Caraïbes. Kalentura a deux groupes de jeunes (14-17 ans et 18-25 ans), qui prennent part aux ateliers et créent des activités de groupe. Kalentura permet aux jeunes d’avoir des perceptions positives d’eux-mêmes en tant que « européens noirs ».Kalentura a participé aux formations et échanges européens des programmes jeunesse précédents. L’organisation joue aussi un rôle clé dans le développement de festivals à grande échelle à Amsterdam, au sein de BME et des communautés minoritaires. Kalentura développe et propose un programme annuel de développement des opportunités musicales pour les jeunes, qui inclut des ateliers hebdomadaires et des performances. Enjoy – Italie Enjoy est une organisation culturelle non gouvernementale, née à Turin en 2009, de l’initiative conjointe de formateurs, éducateurs spécialisés et animateurs pour adultes, qui ont fait le constat d’un manque sur leur ville d’espaces de formation non formelle qui puisent dans les arts les ressources pour accompagner des adultes dans leur démarche d’épanouissement personnel et d’inclusion sociale. Agissant à différents échelons territoriaux, locaux, régionaux, nationaux, européens et internationaux, en proposant des actions guidées par la volonté de célébrer la diversité culturelle comme fer de lance de sa stratégie d’accompagnement des publics dans leur épanouissement personnel et leur insertion professionnelle, Enjoy est aujourd’hui reconnue pour son expertise dans la mise en place d’enseignements innovants qui s’appuient sur les techniques de la commedia dell’arte pour favoriser des apprentissages créatifs. Enjoy bénéficie d’un théâtre en libre gestion pour ses activités d’éducation et de formation des adultes que lui met à disposition la mairie de Turin et dans lequel elle programme également des espaces de création artistique, de diffusion culturelle ainsi que des séminaires sur des thématiques liées à l’innovation pédagogique dans les apprentissages. Aussi, et grâce à ses nombreux partenaires européens et extra-européens, Enjoy est aujourd’hui reconnue pour ses expériences réussies de création d’espaces créatifs qui ont permis d’accompagner un nombre considérable de professionnels de l’éducation

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LA GESTION DES RITUELS FESTIFS…

Progression du projet 100% Programme Erasmus+KA1 – Mobilité des adultes Porteur du projet : le COCU Programa Erasmus+KA1 – Educación de adultosCoordinador: le COCU La gestion des rituels festifs dans les espaces publics La gestión de rituales festivos en los espacios públicos La gestion des rituels festifs dans les espaces publics Depuis 2012, le COCU, partenaire de Samba Résille, a lancé une opération nommée « Si on déguisait la ville ? », événement qui a pour but d’annoncer le temps festif du Carnaval de Toulouse en transformant l’espace public en le colorant. Il s’agit de lancer une rumeur graphique dans la ville pour préparer les Toulousains à la fête qui arrive. « Si on déguisait la ville ? » débute une semaine avant le carnaval et offre aux Toulousains des concerts, ateliers et performances pendant cette période. Des écoles, centres de loisirs, centres sociaux, associations, artistes participent à l’élaboration des décorations. Jusqu’en 2014 « Si on déguisait la ville ? » décorait plusieurs places sur le parcours du Grand Défilé du Carnaval de Toulouse. Chaque année environ 300 personnes participent à ces décorations. Le lien entre la Festa Major de Gracià et « Si on déguisait la ville ? » nous a paru évident. La Festa Major de Gracià est une sorte de grande sœur pour « Si on déguisait la ville ? ». La Fondation organise aussi le Carnaval de Gracià, un carnaval de quartier qui compte environ 300 participants. Il nous a paru intéressant dans notre partenariat de faire aussi le lien entre nos carnavals. À Toulouse, le carnaval que nous organisons compte 2500 participants avec une vingtaine de chars motorisés et une vingtaine non motorisés. Le Carnaval de Toulouse est donc le grand frère du carnaval de Gracià.L’expérience d’organisation de « la Festa major de gracia » tous les mois d’août depuis 198 ans et celle du COCU depuis 4 ans, avec le Grand Défilé du car­naval et l’opération « Si on déguisait la ville ? » ont amené a imaginer un programme d’échanges qui implique la participation des acteurs moteurs et locomotives du carnaval de Toulouse. Un programme en trois temps a donc été imaginé :• mobilité 1 : du 12 au 24 août 2014, pour une immersion dans leurs fes­tivités• mobilité 2 : du 7 au 15 février 2015, pour des ateliers de construc­tion d’ensembles défilants• mobilité 3 : du 19 au 24 juin 2015, pour un forum citoyen autour des fu­turs échanges Deux salariés du COCU sont allés rencontrer la Fondation de la Festa Major en août 2013 pour construire le partenariat et imaginer le projet d’échange européen, un programme de mobilités sur un an pour per­mettre à 124 personnes, dont des membres de Samba Résille, moteurs du Carnaval de Toulouse de partir à Barcelone afin de capitaliser des apprentissages et des bonnes pratiques. La gestión de rituales festivos en los espacios públicos Desde 2012, el COCU, socio de Samba Résille, empezó una operación llamada « ¿Y si disfrazaríamos la ciudad? », cuyo objetivo es anunciar el tiempo festivo del Carnaval de Toulouse, transformando el espacio público coloreándolo. Se trata de lanzar un rumor grafico en la ciudad, para preparar los tolosanos a la fiesta que llega. « ¿Y si disfrazaríamos la ciudad? » empieza une semana antes del Carnaval, y ofrece a los tolosanos conciertos, talleres y presentaciones durante este periodo. Escuelas, centros recreativos, centros sociales, asociaciones, artistas participan a la elaboración de las decoraciones. Hasta 2014, « ¿Y si disfrazaríamos la ciudad? » decoraba varias plazas en el recorrido del Gran Desfile del Carnaval de Toulouse. Cada año, aproximadamente 300 personas participan en estas decoraciones. El vínculo entre la Festa Major de Gracià y « ¿Y si disfrazaríamos la ciudad? » nos pareció evidente. La Festa Major de Gracià es como la hermana mayor de « Y si disfrazaríamos la ciudad? ». La Fundación también organiza el Carnaval de Gracià, un carnaval de barrio que cuenta con aproximadamente 300 participantes. Nos pareció interesante en nuestra cooperación hacer el vínculo entre nuestros carnavales. En Tolosa, el carnaval que organizamos cuenta con 2500 participantes con unos veinte carros motorizados y unos veinte no motorizados. El Carnaval de Tolosa es como el hermano mayor del Carnaval de Gracià. La experiencia de organizar La Festa major de Gracià todos los meses de agosto desde 198 años y la experiencia del COCU desde 4 años, con el Gran Desfile del Carnaval y la operación « ¿Y si disfrazaríamos la ciudad ? » nos llevó a imaginar un programa de intercambios que implica la participación de los actores importantes del Carnaval de Toulouse. Un programa en 3 etapas fue organizado:– movilidad 1: del 12 al 24 de agosto del 2014, para una inmersión en sus festividades– movilidad 2: del 7 al 15 de febrero del 2015, para talleres de construcción de carros– movilidad 3: del 19 al 24 de junio del 2015, para un foro ciudadano en cuento a los futuros intercambios 2 empleados del COCU fueron a visitar la Fundación de la Festa Major en agosto del 2013 para construir la cooperación e imaginar el proyecto de intercambio europeo, un programa de movilidades sobre un año para permitir a 124 personas, de las cuales miembros de Samba Résille, motores del Carnaval de Toulouse, ir a Barcelona para capitalizar aprendizajes y buenas practicas.   Partenaires / socios Festa Major de Gracia – Espagne Festa Major de Gracià – España Le COCU – France El COCU – Francia Festa Major de Gracia – Espagne La Festa Major de Gracià est l’une des festivités les plus importantes de Barcelone et est réputée pour être la plus ancienne fête de Barcelone. C’est une fête de décorations de rues et de places. Elle existe depuis 1820 et a connu des périodes où le nombre de zones décorées excédait 70 rues et 5 places. Elle débute le 15 août, un jour férié en Catalogne, et dure une semaine. Les rues principales sont décorées avec des objets recyclés, des concerts sont organisés sur toutes les places et des artistes se produisent dans les rues. Les fêtes de Gracià

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Les CES à Samba Résille

Accueil de Matthia – 2024 De octobre 2024 à mai 2025 Accueil de Daniele – 2024 De février à septembre 2024 Envoi de Corto à Liège, Belgique – 2019  En tant que futur CICCE, Centre d’Initiatives Culturelles et Citoyennes, Samba Résille souhaite étoffer son panel d’outils de mobilités. À côté des projets développés dans le cadre du programme Erasmus+, l’association a investi le champ du SVE (Service Volontaire Européen). Dans le cadre de ce programme remplacé en 2019 par les CES (Corps Européen de Solidarité), l’association a participé en tant que structure d’envoi à la mobilité d’un jeune Toulousain, Corto BUSCAGLIA. Corto, touché par une déficience visuelle, souhaitait entreprendre un SVE en Belgique à l’IRHOV (Institut Royal des Handicapés de la Vue et de l’Ouïe) lui permettant de développer des compétences en animation spécialisée et en informatique adaptée. L’IRHOV étant la structure d’accueil, Samba Résille a donc joué le rôle de structure d’envoi, tandis que l’organisation Views International coordonnait la mobilité. Nous sommes donc partis à Liège effectuer une visite d’observation avec Corto afin de s’assurer que les conditions d’accueil allaient lui convenir et finaliser les démarches administratives. Corto a effectué un stage de huit mois en Belgique, qu’il a trouvé extrêmement enrichissant. Il a trouvé là-bas l’opportunité de poursuivre une formation pour devenir instituteur spécialisé et projette de s’y installer pour une longue durée. Les bénéfices sont donc importants pour Corto, confirmant les témoignages selon lesquels les mobilités de longue durée (Erasmus+, SVE) ont souvent un impact majeur sur le projet de vie des personnes. Les bénéfices sont importants pour Samba Résille également, qui a scellé un partenariat de confiance avec Views International et l’IRHOV. Un nouveau projet de mobilité est en cours d’élaboration, cette fois-ci avec l’IJA (Institut des Jeunes Aveugles) de Toulouse. Il permettra à une équipe d’éducateurs et de jeunes d’effectuer un stage d’observation d’une semaine à l’IRHOV, prélude à de potentiels envois de plus longue durée. Témoignage Témoignage de Corto BUSCAGLIA Bonjour tout le monde ! Je suis Corto Biscaglia, un Français de 29 ans ayant une déficience visuelle. J’ai souffert de la maladie de la rétinite pigmentaire, une maladie génétique qui provoque une perte progressive de la vision, depuis l’âge de six ans. À ce jour, bien que des progrès significatifs aient été réalisés sur le terrain, aucun traitement n’est possible pour guérir la maladie. Cependant, j’ai suivi un cours de réadaptation pour les personnes ayant une basse vision dans un centre spécialisé qui m’a permis de maîtriser les techniques d’utilisation de la canne blanche, du braille et des technologies adaptées. C’est grâce à ces compétences que je peux vivre de façon autonome, que j’ai obtenu un diplôme conjoint en histoire et en géographie et que j’ai pu terminer un service civique dans une petite association qui travaille pour les personnes ayant une déficience visuelle. C’est mon expérience de service civique qui m’a inspiré à postuler au programme du Service volontaire européen en Belgique, et c’est ainsi que j’en suis venu à travailler pour l’Institut royal pour les malentendants et les malvoyants, partenaire de VIEWS International, basé à Liège. Mon rôle à l’école est d’enseigner aux élèves malvoyants ou aveugles des techniques pour surmonter leur déficience visuelle et les aider à devenir autonomes. Je travaille avec des élèves du primaire (âgés de 6 à 10 ans) et des élèves du secondaire (âgés de 14 à 21 ans). En général, je travaille en tête-à-tête avec les étudiants, mais parfois je travaille aussi avec des groupes, par exemple dans mon cours de braille du lundi matin, j’ai cinq étudiants. Dans cette classe, les élèves utilisent le Perkins, une machine à écrire en braille, pour apprendre et mémoriser des caractères en braille, et les élèves plus avancés lisent des livres en braille pour améliorer leur précision et leur vitesse. Dans les sessions individuelles, nous apprenons à utiliser correctement la canne blanche, à l’intérieur et à l’extérieur, et parfois sous le bandeau. Ils apprennent à monter et descendre les escaliers en toute sécurité, à suivre un chemin tactile, à balayer correctement la canne pour se protéger et à imaginer l’espace qui les entoure. Ils utilisent également une technologie adaptée en mémorisant les positions des touches sur un clavier d’ordinateur et en utilisant des raccourcis clavier pour interagir avec des pages Web ou différents logiciels. Toutes ces compétences exigent un apprentissage long et méticuleux, mais elles sont nécessaires pour leur intégration sociale et leur avenir professionnel. J’organise aussi de petits ateliers culturels qui peuvent inclure la préparation d’un plat régional de mon Toulouse natal ou la présentation d’une carte tactile de la France. C’est possible grâce à mes collègues qui m’apportent une aide et des conseils précieux. Je souhaite que ces activités soient enrichissantes pour eux et pour leur avenir. Quant à moi, je leur apporte mon expérience de vie et mon expérience de vivre avec une déficience visuelle. Les étudiants sont vraiment fantastiques ; ils sont de grands auditeurs et travaillent fort pour surmonter leurs difficultés. Tout ce dont ils ont besoin, ce sont les moyens de réussir et la chance de réaliser leurs rêves. IRHOV (Institut Royal des Handicapés de la Vue et de l’Ouïe) Views international Accueil de 7 Anglais à Toulouse : European Youth Arts Engagement – Exploring and sharing best practice – 2017 Du 13 au 23 juillet 2017 / Toulouse, France Les participants au projet ont développé des compétences relatives aux projets d’engagement dans les arts et à la coordination et gestion des festivals, renforçant leurs capacités et capabilités à mettre en œuvre des projets artistiques menés par les jeunes dans leur contexte national. Les partenaires de ce projet sont organisateurs de carnavals, de festivals ou d’événements de grande envergure dans leur pays. Ces manifestations font intervenir de nombreux bénévoles qui participent à la programmation et à la mise en place d’activités culturelles clés. Les participants au projet ont aidé au développement de festivals professionnels en France, à Toulouse. Nombre et profils des participants : 9 jeunes du Royaume-Uni ayant moins d’opportunités. Certains jeunes

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RENFORCER LES CAPACITÉS ET CAPABILITÉS DES JEUNES

Progression du projet 100% Programme Erasmus+ KA1 –  Échanges de jeunesPartenaire     Renforcer les capacités et capabilités des jeunes dans le secteur artistique Ce projet cherche à développer les opportunités d’accès aux arts pour les travailleurs issus de milieux désavantagés ou minoritaires, à travers la formation, pour créer et mettre en place des projets d’engagement artistique qui jouent le rôle de multiplicateur dans différents contextes nationaux. Nombre et profils des participants : 48 au total, travailleurs jeunesse, managers, opérateurs culturels. Description des activités :Préparation : rencontres dans chaque contexte national. Mise en œuvre : 7 jours d’ateliers, de présentations, de sessions de formation, d’apprentissage pair à pair, d’opportunités de réseaux, d’évaluations et d’outils digitaux. Suivi :A travers notre projet, nous verrons le développement d’un cadre stratégique pour une coopération durable, ce qui inclura la création d’un « Plan européen de développement » pour les partenaires artistiques et les organisation culturelles dans le but de développer des coopérations durables. Renforcement des capacités et des capabilités :Une partie importante du projet consiste à construire des partenariats entre organisations, à travers le partage de compétences, de connaissances et d’expériences, garantissant le futur du travail international. Ce secteur d’activités aura très certainement un impact mesurable sur la durabilité du partenariat. Méthodologie utilisée pour mener le projet :Les méthodes de travail non formelles pour ce projet incluront : des discussions, de l’apprentissage pair à pair, des sessions de formation informelle, des sessions de compétences pratiques, des séminaires théoriques, des rencontres en groupe, des évaluations, des opportunités de réseaux, de la formation multimédia et numérique et des activités interculturelles. Courte description des résultats et impacts envisagés :Grâce à ce projet, les travailleurs artistiques jeunesse et les managers et opérateurs culturels auront : – Développé des compétences professionnelles ;– Développé de nouveaux projets Erasmus + ;– Gagné en confiance dans leurs habiletés à produire de nouveaux projets interculturels. Partenaires Edinburgh Carnival Festival, coordinateur Autres partenaires Edinburgh Carnival Festival, coordinateur Depuis 8 ans, le festival Edinburgh Jazz and Blues met en œuvre le festival du Carnaval d’Édimbourg, qui organise une parade le long de la rue Princes, et accueille des performances informelles et sur scène dans le parc de la rue Princes, le premier dimanche du festival, avec 800 artistes et un public de 25 000 personnes. Le Carnaval présente des groupes de diverses communautés d’Édimbourg et du reste de l’Écosse, ainsi que des artistes internationaux. Le Carnaval organise aussi des programmes d’engagement communautaire, incluant des événements lors de week-ends, des ateliers, des performances, des rencontres, des projets de développement de talents, dans le but pour le Carnaval d’accueillir autant de communautés que possible.   Autres partenaires ASSOCIACIÓ CULTURAL XXL – ESPAGNED’Art Holland – PAYS-BASDW-RS PRODUCTIES – PAYS-BASTaurin Circus Group – HONGRIELa Paranza del Geco – ITALIEROOTS & ROUTES COLOGNE EV – ALLEMAGNEAssociation Soul City – FRANCESAMBA RÉSILLE – FRANCEAssociação luso Caboverdeana de Sintra – PORTUGALAssociation Version Hip Hop – FRANCENICE (Nordic Intercultural Creative Events) – ISLANDE Mobilités Edinburg Edinburg Du 9 au 15 juillet 2019 Edinburgh International Jazz and Blues Festival a permis aux participants de vivre une approche originale dans la facilitation de la coopération artistique et technique, autour de croisements d’esthétiques à priori réputées difficiles à lier. Ce défi proposé comme support d’apprentissage sur des techniques de coopération à développer au fil de l’eau a permis d’aborder concrètement la montée en compétences transversales des participants. Témoignage Mathilde, membre de la Samba Résille Youth Band DE RETOUR EN ÉCOSSE AVEC SAMBA RÉSILLE ! Deux ans après la mobilité 100% jeunes à Glasgow avec SambaYaBamba, nous voici à Edinburgh ! Depuis Glasgow qui avait été ma première mobilité avec Samba Résille, j’ai eu la chance de participer à de nombreux autres projets, tous très différents les uns des autres. La forme du projet à Edinburgh était inédite pour moi : ce fut une semaine remplie de surprises, de rencontres, de découvertes, de partages, de rires et de musique. Le projet, organisé par Brouhaha International, réunissait des personnes venues du monde entier : Inde, Brésil, Hongrie, Portugal, Martinique, Espagne, Italie, Pays-Bas, Allemagne, Zambie, Afrique du Sud et autres… Bienvenue à « l’Eurovision » style Samba. Autant de cultures et de disciplines réunies ne pouvaient qu’être source d’enrichissement artistique, culturel et humain. Le format de la semaine ne laissait pas vraiment la place au repos . Chaque jour, de nombreux workshops nous étaient proposés, nous permettant de découvrir de nouvelles disciplines (cirque, théâtre, danse, management, culturel…) et de faire découvrir sa pratique, ici l’outil de la batucada, afin de toucher tous les publics.Le moment le plus attendu de la semaine a très certainement été le défilé carnavalesque. Là aussi ce fut une expérience inoubliable qui restera gravée dans ma mémoire ; le souvenir le plus drôle a été sans doute le fait de défiler avec des plumes pour la première fois ! Toujours lors de cette mobilité, j’ai parlé quatre langues dans la semaine : français, anglais, portugais, italien, ce qui a été certes fatiguant, mais aussi productif. Cette mobilité m’a aussi permis d’imaginer un nouveau projet Erasmus pour les jeunes de Samba Résille Youth Band et aussi de monter un groupe de musique au sein de l’association, basé sur le principe de compositions originales. Précédent Suivant Edinburgh International Jazz and Blues Festival Ltd ROOTS & ROUTES COLOGNE EV Association Version Hip Hop Taurin Circus Group Samba Résille D’art Holland Associação luso Caboverdeana de Sintra NICE (Nordic Intercultural Creative Events) Associació Cultural XXL Association Soul City DW-RS PRODUCTIES La Paranza del Geco

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Samba Résille à Helsinki

Du 3 au 9 juin 2019, 50 membres de Samba Résille étaient en terre finlandaise dans le cadre du projet européen « Constructeurs d’espaces de coopérations multiculturelles ». Il s’agit d’une coopération entre trois structures européennes, Samba Résille, la Fédération finlandaise des écoles de samba et A Bunda en Suède, qui utilisent le samba pour mener des actions créatives, sociales et citoyennes. La coopération vise à développer les compétences artistiques et managériales des personnels impliqués pour consolider et amplifier les réseaux sambistes en France et en Europe. Deux mobilités apprenantes sont programmées, pour répondre à des objectifs bien spécifiques :• Approfondir les compétences artistiques et élargir le spectre multidisciplinaire des activités des partenaires ;• Se former et concevoir des outils pour structurer et faire grandir les réseaux sambistes européens ;• Interroger la fusion de la culture brésilienne avec les cultures du Nord, pour s’en inspirer et favoriser l’engagement interculturel. Premier étape de ce projet, Samba Résille a été accueillie par la Fédération finlandaise des écoles de samba (Suomen sambakoulujen liitto ry) qui œuvre pour proposer expériences et savoirs sambistes, et pour promouvoir le samba comme loisir au niveau national et international. Elle représente aujourd’hui 7 écoles de samba à travers la Finlande pour plus de 800 membres, et vise avant tout à faire croître les compétences et les connaissances relatives au samba et à mettre en œuvre des coopérations internationales entre les associations membres et d’autres écoles de samba. Découvrir le programme en détails >>>

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Alukus de Guyane et du Bénin, Simonet sur les traces de ses ancêtres par Cécile Benoist (Mobilité Bénin 20-26 avril 2019)

Alukus de Guyane et du Bénin,Simonet sur les traces de ses ancêtresMobilité Bénin 20-26 avril 2019© Cécile Benoist, Avril 2019 – Projet K2 IDEM – Erasmus + / Samba Résille Brève histoire des Alukus de Guyane Les ancêtres des Alukus de Guyane étaient des esclaves d’Afrique de l’Ouest qui ont marronné, ils se sont enfuis des plantations où ils étaient captifs. Poursuivis, ils ont dû se défendre pour conserver leur liberté durement reprise. Le marronnage, c’était pour résister à l’esclavage, mais aussi pour « se reconstituer, se reconstruire », dira Simonet. Réfugiés dans la forêt, ces individus à nouveau libres se sont effectivement constitué une nouvelle identité, issue du mélange de plusieurs ethnies africaines, et intégrant leur épreuve de l’esclavage. La langue est en partie reconstituée et en partie renouvelée. Les esclaves n’ayant pas le droit de parler leur langue, des éléments se sont perdus, d’autres ont été apportés par des membres de plusieurs ethnies. Tout comme pour la religion, le mode de vie, la musique, les chants… Tous ces pans de la culture ont subi des transformations liées aux conditions de capture des esclaves (séparation des familles), au mode de vie dans les plantations (interdiction ou tolérance pour certaines pratiques) et à la « fusion » des cultures des membres de différentes ethnies qui se sont regroupées dans leur fuite. Poursuivis, les Alukus se sont réfugiés dans la forêt profonde où ils se sont liés avec les Wayanas, des Amérindiens d’Amazonie. Ceux-ci les ont aidés à s’adapter à la vie dans cet environnement. Puis les Alukus se sont installés sur les rives du fleuve Maroni. En Guyane, « Bushinengue » est un terme générique qui désigne plusieurs ethnies dont les ancêtres étaient des negmarrons : Alukus (ou Boni), Saramaca, Paramaka, Djuka (ou Aukan). Les Bushinengue représentent 70 000 personnes en Guyane et 120 000 au Suriname. Ils ne reconnaissent pas la frontière entre les deux pays. Premières connexions Dès son premier réveil au Bénin, Simonet Doudou, membre de l’équipe de Guyane et chef coutumier aluku du village de Boniville sur le Haut Maroni, installe un lieu de culte provisoire au pied d’un arbre, tout près du bâtiment où nous dormons. Il y fait une brève cérémonie, pour demander aux ancêtres d’ici et du Haut Maroni que ce projet soit une réussite. Après le petit déjeuner, nous nous rendons pour notre séance de travail dans le centre culturel, artistique et touristique qui s’appelle « Ouadada », qui signifie ici « Bienvenue ». Or, dans le Maroni, on dit « Ouada » pour souhaiter la bienvenue aux visiteurs, et le nom d’artiste de Cécilon Dada, autre participant à la mobilité, musicien reggae, est « Ouadada » ! Des similitudes qui en augurent bien d’autres… L’après-midi, Gérard, directeur de Ouadada, nous fait visiter les places vaudous de la ville de Porto-Novo réhabilitées par l’intermédiaire de son centre et mises en valeur par des artistes béninois. Un prêtre vodun réalise alors une petite cérémonie et invite Simonet à formuler silencieusement un souhait. Il nous dira plus tard qu’il a demandé de pouvoir rencontrer des Alukus d’ici. Il constate aussi la proximité des rites mortuaires d’ici et de là-bas : « On n’a pas autant de choses mais on a le même résultat. » Et il remarque la similitude entre le Roi visité en fin de journée et le « Grand Mon ». À la recherche des Alukus du Bénin Le jour suivant, alors que nous parcourons la capitale pour découvrir le patrimoine architectural afro-brésilien, Simonet s’entretient avec une Béninoise sur le marché. Elle lui confirme qu’il y a bien des « Alukus » dans la ville. Les équipes se rendent le lendemain à Ouidah, la ville d’où partaient les esclaves. Pour de nombreux participants au projet, cette journée est particulièrement forte en émotions. Fouler ces lieux fait vibrer les êtres que nous sommes, questionne notre origine, notre histoire, notre identité, participe à notre voyage intérieur. Beaucoup, comme les Alukus de Guyane ou des Brésiliens, ont des ancêtres qui ont subi ces épreuves et effectué la terrible traversée. Ici, l’Histoire de l’humanité marquée par l’esclavage résonne avec l’histoire des individus. Sur le chemin du retour, Simonet confie son désir intense de rencontrer des Alukus du Bénin avant de repartir. Il veut « prendre des nouvelles de la famille ». Et le soir, les Guyanais jouent sur leurs percussions traditionnelles pour remercier les divinités de leur accueil. La rencontre Grâce à Gérard, le directeur du centre Ouadada, une rencontre est organisée entre Simonet et un Aluku du Bénin. Deux personnes de Samba Résille, Simonet, Gérard et notre « intermédiaire » nous rendons dans un bar de la ville. Nous apprenons alors que la personne que nous attendons s’appelle plus exactement « Minakode Aluku », un député très apprécié de la population. Simonet nous en dit alors un peu plus sur ses ancêtres. En Guyane, les Alukus ont gardé la mémoire des noms. Ils ont été déportés au Suriname, ont fui, ont été pourchassés. Ils se sont défendus avec quelques armes, couteaux, sabres et… mysticisme. Alors qu’ils fuyaient dans la forêt, ils se sont liés avec les Boni avec qui ils ne forment qu’une seule famille. Ces esclaves venus du Nord du Bénin étaient des guerriers. Puis, les Alukus ont rencontré les Wayanas en remontant le fleuve pour aller vers une zone plus sûre. Et s’il y a eu quelques conflits entre eux, ils ont fini par s’entendre et par se soutenir. Le député « Aluku » arrive. Simonet lui raconte l’histoire des Alukus de Guyane, cite les villages dans lesquels ils vivent, qu’ils ont créés. S’ensuit une digne embrassade et Simonet sort sa tenue traditionnelle tandis que Gérard explique le projet IDEM. Le député ne parle pas français, Gérard assure la traduction. Le député précise qu’il est content de nous voir. Le contexte des élections dans les prochains jours ne lui permet pas de faire autant qu’il le souhaiterait, affirme qu’il viendra en Guyane pour rencontrer sa famille. Il est touché par la démarche de Simonet et aurait voulu lui faire rencontrer les différentes branches des Alukus. Simonet est très ému. Le député affirme que le vodun va aller vers Simonet. Les mots manquent à

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Lancement du projet « Identités en Mouvements »

Première étape à Porto-Novo au Bénin du 20 au 27 avril 2019. Samba Résille (France), Chercheurs d’Autres (Guyane française) et la Fondation Pierre Verger (Brésil) sont accueillis par l’organisation Peniel au Bénin pour la première des quatre mobilités du projet 𝗜𝗗𝗘𝗠. Projet artistique interdisciplinaire (musique, danse et arts visuels), projet interculturel qui vise à explorer la dissémination des cultures d’Afrique de l’Ouest vers les Amériques et l’Europe, 𝗜𝗗𝗘𝗠 emmène une équipe internationale de 40 jeunes, artistes et professionnels jeunesse à la rencontre de la culture source béninoise ! Au programme, la découverte de Porto-Novo et de ses environs, du vaudou et des orixas ; ateliers musique, danse, arts graphiques, communication et multimédia ; mais aussi travail mémoriel sur le drame de l’esclavage et réflexion sur la notion d’afrodescendance… L’occasion d’affirmer que par nos pratiques, notre solidarité et notre engagement, nous sommes tous afrodescendants ! Découvrez le projet >>>

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