MUSICPRENEUR – première étape à Toulouse

La première mobilité du projet Musicpreneur s’est déroulée à Toulouse dans nos locaux du 11 au 17 juin ! Musicpreneur répond au besoin des acteurs culturels (artistes et opérateurs) de développer leur pouvoir et savoir agir, autrement dit les capacités à mobiliser et à combiner efficacement une variété de ressources internes et de ressources externes dans une situation donnée pour s’organiser, s’adapter, s’autonomiser, sociabiliser, communiquer, coopérer et créer. Les contenus d’activité se sont construits sur le principe : d’une coopération artistique pluridisciplinaire (musique, danse, mise en scène) et interculturelle, autour des héritages musicaux africains dans le monde d’une sensibilisation des participants aux ressources managériales, aux ressources réseaux et à la connaissance des contextes pouvant permettre la consolidation des carrières au niveau local comme international Dans le cadre de ce projet, Samba Résille a travaillé avec les délégations de MetX (Belgique), Abunda (Suède) et Artscape (Afrique du Sud). Ils se sont ainsi joint à nous dans la musique et la bonne humeur, participant avec implication. L’équipe de Samba Résille a pu proposer divers ateliers, tels que « Coopération artistique dans l’espace public » par Maëva Longvert, « Mon univers Samba » par Elaine Lopes, « Entre différentes cultures » par Momar Désiré Kane, ou encore une activité sons et mouvement tenue par Lisa Biscarro-Balle. Nous avons également eu la chance d’accueillir Marlène Leroux, directrice d’Artscape, lors d’une conférence débat avec d’autres représentants d’institutions locales et d’une visite de l’IJA de Toulouse. Cette mobilité s’est conclue par un premier concert de restitution, le 16 juin, avec le groupe Duo Leve, dans le cadre du festival Rio Loco. Précédent Suivant Prochaine étape de cette belle collaboration : Göteborg, en Suède ! Pour plus d’information sur le projet, vous pouvez consulter la page dédiée au projet >>>

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Départ imminent pour Göteborg ! oct 2021

La pépinière des émergences créatives / Programme Erasmus+ KA1 – Mobilité du personnel de l’éducation des adultesdu 24 au 31 octobre 2021 « La pépinière des émergences créatives » est un projet qui s’inscrit dans les priorités énoncées dans le « Nouvel Agenda Européen de la Culture » d’exploiter tout le potentiel de la culture comme moteur de l’équité sociale et de la citoyenneté active par la création d’environnements de soutien pour l’innovation fondés sur la créativité et adaptés aux capacités des publics. La mobilité Göteborg 2021 a été conçue pour suivre des cours structurés autour du croisement entre Batucada et Chant brésilien, style Enredo présenté dans les traditionnels défilés des écoles de samba au Brésil. Nous explorerons ainsi le modèle de notre partenaire A Bunda en matière de pratique musicale et de diffusion. L’occasion d’expérimenter des croisements entre ateliers de percussions et de chants brésiliens et créer les conditions pour créer des espaces de diffusion commune. De plus, A Bunda prépare son installation dans un nouveau lieu et nous exposera ses projections en matière d’identité/de fonction du lieu, de développement de nouvelles activités. L’organisation travaille aussi activement son inscription dans les réseaux culturels européens, notamment le réseau sambiste, et cherche à développer la circulation d’artistes à l’échelle européenne. Ces enjeux sont largement partagés par Samba Résille du fait de notre installation récente dans nos locaux et le redémarrage des activités post-covid.En plus des activités musicales et des activités liées à la diffusion/programmation, nous souhaitons également renforcer par ce projet l’appropriation des outils qui accompagnent l’effort d’adaptation numérique mise en oeuvre à Samba Résille depuis les débuts de la crise sanitaire.• Séminaires sur la thématique du développement social et culturel de l’échelon local à l’échelon européen• Ateliers de pratique musicale batucada et pagode, centrés sur la thématique de l’enredo carioca• Ateliers de danse sur le samba carioca• Ateliers d’expérimentation numérique (avant, pendant et après la mobilité)

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Interview de Fressia par Olmo

Interview réalisé par Olmo Denche, membre de Samba Résille avec Fressia Merino Espinosa, membre de A Bunda, à Göteborg, Suède lors de la mobilité du 20 au 26 août 2020. – Bonjour Fressia,Pour commencer, peux-tu te présenter ?– Bonjour, je m’appelle Fressia Merino Espinosa. Je suis péruvienne, née à Lima. Je vis en Suède depuis près de 17 ans maintenant, j’ai aussi vécu 3 ans et demi aux îles Canaries (à Gran Canaria). – Comment as-tu découvert le Samba ?– Eh bien… Quand je suis arrivé en Suède, je suis allé vivre dans un village, c’est à environ une heure et demie d’ici, de Göteborg. Là-bas je suis allée à l’école et puis, pendant le lycée, j’ai rencontré un professeur de musique. En Suède, les lycées sont spécialisés, on choisit un type de lycée qui nous intéresse : science, musique, etc. Ce professeur était de Göteborg et avait fait partie d’A Bunda. Il a commencé à recruter beaucoup de jeunes du lycée pour créer un groupe de samba dans le village. Il nous parlait toujours d’A Bunda et de Oludum (il adorait Olodum et le Samba Reggae !). Et puis j’ai commencé à apprendre, et j’ai commencé à danser avec la professeure avec laquelle vous avez dansé aujourd’hui. Paola est ma première professeure de samba. Mais j’avais honte et finalement je suis allée jouer des percussions au lieu de danser. J’ai commencé à jouer du Surdo en premier, et c’est comme ça que j’ai commencé ! – Carioca ?– Oui ! C’était du Samba Carioca, du Samba Enredo de Rio. – Et c’est comme ça que tu as appris un peu les « codes » du rythme du Samba ?– Oui, exactement. Notre professeur ne faisait plus partie d’A Bunda, mais il avait grandi avec eux et il nous en parlait toujours. À l’époque, c’était le rêve des jeunes Sambistas du village. S’installer à Göteborg et commencer à jouer avec le groupe et l’école de Samba A Bunda ! – Tout cela au lycée t’a réellement motivé. Est-ce que ça a été un moteur ?– Oui, oui, oui ! Je suis tombée instantanément amoureuse du Samba. C’était incroyable. – Et combien de temps as-tu travaillé avec ce professeur au lycée ?– C’était à l’automne 2016, c’est là que j’ai commencé avec le Samba. Ici, le lycée dure trois ans, j’ai commencé en deuxième année avec le Samba. Quand j’ai terminé, j’ai bien gardé en tête tout ce que j’avais appris sur le Samba et tout ce que la professeure de danse m’avait appris, Paola. Je pratiquais toute seul à la maison, tout le temps. J’ai volé un CD et j’ai copié les chansons qu’elle avait donné au groupe de danseurs pour s’entraîner. A cette époque, je jouais déjà et le CD tournait en boucle à la maison. L’une des premières écoles que j’ai écouté était Acadêmicos do Grande Rio, avec la chanson Enredo Amazonas. Ce n’est pas une chanson super populaire, mais elle me motivait beaucoup ! Et je dansais à la maison, avec mon « demi Samba » et le peu que je connaissais du Samba No Pé. Deux ans après m’être installé à Göteborg, j’ai commencé à A Bunda et là à automne je commence ma dixième année. – Quand tu es arrivée à A Bunda, as-tu abandonné les percussions pour te lancer dans la danse, ou as-tu fait les deux ?– Les deux, en parallèle ! Je me suis mis à apprendre le Tambourim et à danser. Ensuite, j’ai dû choisir, établir des priorités. Mais je continue à jouer chaque fois que je peux. – Depuis combien de temps danses-tu avec A Bunda ?– Depuis le début. Les percussions… C’est un passe-temps à la maison, ou parfois je vais au local pour jouer toute seul. – Et le Pagode ?– C’est venu par mon frère. Lui, il a commencé un an avant moi à A Bunda. C’est avec lui que vous avez eu l’atelier Pagode, Sébastien, et c’est lui qui m’a fait découvrir le Pagode. Quand il a commencé, il me disait : « Tu dois écouter cette musique, cette chanson, cette chanson et cette chanson ». Il m’a mis cinq cent mille chansons dans la tête, et je suis tombée encore plus amoureuse du Samba. – Donc, le Samba t’arrive aussi grâce à ton frère.– Oui. Il est très musical, il est incroyable avec les instruments. D’une certaine façon, c’est moi qui l’ait initié au Samba Bateria, au Samba Enredo, et lui m’a initié au Samba Pagode. – Toi, tu sais aussi danser.– Oui, exactement. C’est là où je le dépasse ! [rires]– Le Samba est un art populaire, la musique et la danse sont inséparables. Il y a des gens qui sont plus spécialisés dans l’une ou l’autre des disciplines.– Oui, on ne peut pas avoir l’un sans l’autre Et si on a la passion, elle nous donne envie d’apprendre. – Qu’entends-tu par Samba art populaire ?– Je dirais que c’est le mélange, quand le Samba est mélangé à d’autres styles. Le Samba, c’est quelque chose d’incroyable, la musique brésilienne en général. Il se mélange d’une certaine manière et se développe de façon incroyable, en danse comme en musique. – Depuis que tu as commencé, tu le vois dans la danse ? Est-ce que les musiques et les danses actuelles se mélangent ?  Y a-t-il des pas de danse qui vont et viennent, qui proviennent d’autres styles ?– Oui, absolument. Par exemple, dans la danse, il y a beaucoup de choses qui, auparavant, ne se faisaient que dans d’autres styles « Latin Dance », dans la Salsa, ou encore dans la Ballroom Dancing. Et maintenant, tout se mélange pour créer un monde plus grand et le rendre encore plus divers. – Pour enrichir davantage le Samba ?– Oui, bien sûr ! Bien que le Samba No pé, qui est le pas basique, soit au cœur de tout. C’est le pas que Paola vous a appris. Celui qui doit être intégré, c’est la racine. A ce pas, on peut y ajouter tout ce que l’on veut : des sauts, des

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Samba Résille à Göteborg – Suède – du 20 au 26 août 2020

26 membres de Samba Résille partent à la rencontre de A Bunda, l’une des plus anciennes et des plus importantes école de samba en Europe.Composée de plus de 300 membres, elle est organisée autour de plusieurs pôles d’activités de formation artistique, notamment en percussions brésiliennes, danse brésilienne, théâtre de rue, arts du cirque, harmonie et chant brésilien…Cette rencontre est la seconde mobilité du projet  » Constructeurs d’espaces de coopérations multiculturelles  » est une coopération entre trois structures européennes (La Fédération finlandaise des écoles de samba, A Bunda et Samba Résille) qui utilisent le samba pour mener des actions créatives, sociales et citoyennes. La coopération vise à développer les compétences artistiques et managériales des personnels impliqués pour consolider et amplifier les réseaux sambistes en France et en Europe.Ce programme d’échanges est financé par la Commission Européenne dans le cadre du programme Erasmus+ – Clé 1, Mobilité du personnel de l’éducation des adultes. Cette mobilité consiste en un partage de compétences artistiques et techniques. Les participants pourront acquérir un apprentissage pluridisciplinaire, mêlant danse, musique, chant et partageront des séances de présentation et de discussion. Suivez cette aventure sur :Facebook : @sambaresilleInstagram : sambaresille Plus d’infos ici >>>

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PÉPINIÈRE DES ÉMERGENCES CRÉATIVES

Progression du projet 100% LES RÉSULTATS Programme Erasmus+ KA1 – Mobilité du personnel de l’éducation des adultesCoordinateur du projet  La pépinière des émergences créatives « La pépinière des émergences créatives » est un projet qui s’inscrit dans les priorités énoncées dans le « Nouvel Agenda Européen de la Culture » d’exploiter tout le potentiel de la culture comme moteur de l’équité sociale et de la citoyenneté active par la création d’environnements de soutien pour l’innovation fondés sur la créativité et adaptés aux capacités des publics. Il vise à qualifier le personnel de l’éducation des adultes en s’appuyant sur des cours structurés et des stages d’observation auprès de partenaires de qualité dont les atouts et expertises, permettent la mise en œuvre de programmes d’apprentissages pertinents comme réponses aux besoins recensés dans le Plan de Développement Européen de l’organisme coordinateur français Samba Résille. Le programme d’activités de mobilités apprenantes co-construit avec chaque partenaire prend ainsi en compte les besoins des participants et organise l’accueil et l’étude de nouveaux outils, processus et bonnes pratiques, dans l’objectif d’accroître les compétences, savoir-faire et savoir-être utiles pour :• concevoir une saison culturelle associant le grand public ;• accompagner à la résidence et à la diffusion d’artistes amateurs/professionnels et locaux/internationaux ;• accompagner les carrières dans l’émergence artistique. Ce projet s’inscrit pleinement dans la promotion de la musique et des arts dans l’enseignement et la formation, thème prioritaire en 2019 dans Erasmus+. Il souhaite accueillir des acquis d’apprentissages qui soient bénéfiques pour que Samba Résille soit au rendez-vous en 2020, pour que son Centre d’Initiatives Culturelles et Citoyennes Européennes propose un éventail de compétences entrepreneuriales, numériques, traditionnelles, transversales et spécialisées au bénéfice de l’émergence artistique et de dupliquer les dispositifs les plus performants mis en œuvre au bénéfice de la filière culturelle émergente. Partenaires Piranha Arts – Allemagne Trans Europe Halles – Suède Samba Sem Fronteiras – Portugal Caisa – Finlande A Bunda Piranha Arts – Allemagne L’arbre de Piranha Arts (PA) a maintenant 6 branches dynamiques. En tant que producteur avec son propre label, PA fait venir de nouveaux sons et de nouveaux artistes de tous les pays pour le monde entier, via Kreuzberg, Berlin. À Berlin, PA a lancé des festivals d’avant-garde comme HeimatKlänge, Bands United, Fête de la Musique, C3 Club Contemporary Classica, l et The Nights of Ramadan.Avec des partenaires et des lieux changeants, PA organise les événements leader du secteur :  WOMEX – the World Music Expo et Classical:NEXT.PA entretient des partenariats internationaux et travaille (avec Piranha Arts Consultancy) pour des conférences professionnelles et des réseaux d’initiatives sur 4 continents.Que ce soit lors des événements ou via sa stratégie musicale, PA fait campagne pour la diversité culturelle à Berlin et partout sur la planète. La musique est tout pour eux ! C’est pourquoi PA est investie dans le festival de rue et défilé de Berlin Karneval der Kulturen depuis le début : en tant que musiciens, dans le jury, avec des sorties de disque et dans la fête d’après défilé « Long Night of Soundsystems »… Depuis son édition de 2016, PA a été le producteur du Karneval der Kulturen, dont l’audience est de plus d’un million de personnes.PA reste en mouvement et est toujours ouvert à plus. PA définit des frontières souples : entre la musique et la technologie, entre la recherche et le développement, entre la musique et l’audiovisuel, avec des projets et des programmes de films. Trans Europe Halles – Suède Trans Europe Halles est un réseau européen de centres culturels, créé par des citoyens et des artistes. TEH a été en première ligne pour la transformation des édifices industriels européens en centres dédiés à l’art, à la culture et à l’activisme, et ce depuis 1983. En 2018, TEH rassemble 118 centres culturels multidisciplinaires et autres organisations en Europe. TEH a pour mission de renforcer le développement durable de centres culturels non-gouvernementaux, et d’encourager leurs initiatives, en les mettant en contact, en les soutenant et en faisant leur promotion. TEH tend à faciliter la coopération internationale, à fournir des opportunités d’apprentissage et de partage, et promeut la pratique, l’impact et les valeurs des arts et de la culture. Les objectifs clés sont les suivants :– construire une structure d’échange et de collaboration solide pour les membres ;– prôner et promouvoir l’importance et la valeur des centres culturels initiés par des citoyens et des artistes en tant qu’espaces ouverts de création ;– établir TEH comme une structure leader dans le développement professionnel et les échanges internationaux dans le secteur culturel ;– établir TEH comme une référence majeure pour les centres culturels non-gouvernementaux dans le secteur culturel international. Pour atteindre ces objectifs, TEH organise deux rencontres internationales chaque année, coordonne des projets internationaux, mène des formations de développement professionnel, est consultante pour des structures publiques et privées, et influence activement les politiques culturelles. Pour TEH, le pouvoir des arts et de la culture est une expérience qui inspire et transforme, qui a la capacité de changer les gens, les perceptions et les sociétés. Samba Sem Fronteiras – Portugal Samba Sem Fronteiras (Portugal) est un groupe de samba professionnel créé en 2012 par quatre Brésiliens et un Portugais résidant à Porto. Depuis 2015, l’association culturelle Tartaruga Distinta la représente légalement et structure ses objectifs qui sont de diffuser la culture brésilienne à travers la musique, en particulier la samba et ses variantes, avec des concerts, des ateliers et des événements culturels. L’organisation a également donné naissance à une roda de samba également appelée Samba Sem Fronteiras, pour unir les Brésiliens résidant à Porto et tous les amateurs de samba portugais. Les activités du groupe sont multiples et couvrent :·Création et de production musicales : 2018 a été l’année de la préparation et du lancement du premier album original du groupe, déjà en préparation pour un deuxième emploi.·Diffusion : ces dernières années, le groupe a sillonné le pays du nord au sud avec des performances live, des festivals, des fêtes municipales, des événements privés et corporatifs.·Formation au niveau local et international, comme celles menées avec Samba Résille en 2019 et 2020. Caisa

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